Présidentielle 2016 : des formations à l’utilisation de l’application REGAB

Les acteurs de la société civile libre du Gabon viennent de lancer la phase d’inscription de la formation « urgente » à l’utilisation de l’application la « Régab » (Regardez les élections au Gabon).

Régab, l’application. © Gabonreview.com

Téléchargement de l’application Régab. © Gabonreview.com

Développée pour réaliser la saisie et le suivi en temps réel des résultats de l’élection présidentielle du 27 août 2016 au Gabon, sur Smartphone et tablette (Androïd 3.2 et supérieur, iPhone ou Blackberry Z10 et supérieur), la Regab semble faire des heureux au sein de la grande famille d’électeurs appelés à choisir leur président dans moins de cinq jours. Depuis le lancement officiel de l’application, plus de 1000 enregistrements sur des terminaux Androïds, selon les chiffres de Play Store, ont été réalisés.

Pour faciliter aux observateurs volontaires l’utilisation de ce système et permettre une gestion automatisée des votes du 27 août prochain, à travers la réception des informations provenant directement des bureaux de vote, une séance de formation est offerte à toutes les personnes désireuses de profiteur des facilités qu’offre cette application. Organisée par les acteurs de la société civile libre, les inscriptions à cette séance d’implémentation se déroulent au siège de l’organisation non-gouvernementale Brainforest, à 200 mètres du marché d’Ambowe dans le premier arrondissement de la commune de Libreville.

Selon le superviseur du projet Régab, qui invite les Gabonais à travers le monde à s’approprier cet outil avant le 27 août 2016, cette application troublerait déjà la quiétude de certaines personnalités décidées à faire échouer cette contribution citoyenne (sans commanditaire) réalisée avec la collaboration d’un groupe Facebook qui compte 2.574 membres. « Ceci est une alerte de source sûre et digne de foi, je vous annonce que votre application r.é.gab est sur la ligne de mire d’un hacker venu de l’étranger qui a été recruté en vue de la déstabiliser. J’espère qu’il n’est pas payé trop cher… Car il n’y parviendra pas! », a affirmé Pierre Desthin Soghe, informaticien gabonais basé au Québec.