Après Libreville, Tchibanga et Mouila; Ali Bongo Ondimba, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’élection présidentielle, a séjourné respectivement dans les provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué-Maritime. Au cœur de sa campagne, dans ces parties du pays, la mise en avant de l’insertion sociale et professionnelle.

Le président sortant Ali Bongo Ondimba face à la population de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué. © Equipe de campagne

 

Le président sortant, Ali Bongo Ondimba, porte-étendard du Parti démocratique gabonais (PDG) à la présidentielle du 26 août prochain, poursuit sa campagne dans le Moyen-Ogooué et l’Ogooué-Maritime. Après la Nyanga et la Ngounié le 11 et 12 août, il s’est successivement rendu dimanche dans le Moyen-Ogooué, puis dans l’Ogooué-Maritime. Pour ces étapes de sa campagne, la bataille de l’insertion sociale et professionnelle, s’appuyant sur toutes les forces du pays, secteur privé comme secteur public, a été la thématique abordée.

«Nous pouvons faire mieux. Nous devons faire mieux»

Tour à tour, le candidat du PDG a tenu des meetings à Lambaréné, le matin, à l’Annexe du Stade municipal, puis Port-Gentil, dans l’après-midi, à la Foire municipale. À la population, venue nombreuse, il a décliné son projet baptisé le «Pacte social et républicain». «Quel que soit l’âge, quel que soit le niveau d’étude, quel que soit le genre, chaque Gabonaise et chaque Gabonais doit avoir un travail. Le travail, c’est la condition d’une vie digne. Et chacun a droit à cette dignité», a-t-il déclaré.

Après avoir égrainé les nombreuses réalisations dans ces domaines, ces dernières années (création de la Zone industrielle d’Ikolo en juin 2021 ), Ali Bongo Ondimba a détaillé les propositions fortes contenues dans son Pacte social et républicain. En effet, il s’engage à créer plus de 8 000 contrats d’apprentissage ; à proposer plus de 30 000 contrats d’insertion emplois, dont 5000 les 100 premiers jours ; à accompagner 30 % de Gabonais économiquement faibles (GEF) dans un programme de réinsertion ; à augmenter la dotation du programme de microcrédit à taux préférentiel au-delà de 9 milliards de francs CFA ; ou encore à faciliter les départs à la retraite à 65 ans.

© Equipe de campagne

«Ces propositions ambitieuses, je les transformerai en réalisations concrètes», s’est engagé  le Chef de l’État, à Lambaréné. « Car, a-t-il ajouté, nous pouvons faire mieux. Nous devons faire mieux. Pour nombre de citoyens et notamment les plus jeunes, la bataille de l’insertion et de l’emploi est une priorité. Nous devons aller au combat pour elles, pour eux, pour tous».

Proche et à l’écoute de la population

À Port-Gentil en après-midi, le candidat du PDG a particulièrement insisté sur la coopération entre les secteurs public et privé. Pour lui, la capitale économique gabonaise dispose de modèles en la matière pour permettre de remporter la bataille de l’emploi et de l’insertion sociale et professionnelle. «C’est en conjuguant les forces de tous que nous pouvons y arriver», a-t-il fait savoir, citant notamment l’usine de production de gaz butane de Batanga opérée par Perenco, de même qu’il a pris en exemple les 600 milliards de francs CFA investis pour l’usine de gaz naturel liquéfié au Cap Lopez ou encore la relocalisation des sièges sociaux des opérateurs pétroliers à Port-Gentil.

Après ses meetings, à Lambaréné et à Port-Gentil, le Chef de l’État s’est rendu auprès des femmes commerçantes et des artisans, dans le cadre des actions de proximité. Il se veut proche et à l’écoute de la population.

Pour ce lundi 14 août, le président de la République se rend, pour la quatrième étape de sa campagne, à Makokou, dans l’Ogooué-Ivindo, puis à Oyem dans le Woleu-Ntem. Ses services de communications indiquent que ce déplacement sera consacré au soutien aux familles et aux femmes, ainsi qu’à la connexion entre les territoires.

 
GR
 

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