André Vincent Bouassa a annoncé, le 14 septembre, sa candidature à la présidence depuis les États-Unis où il réside. S’il n’a pas de projet de société à proprement parler, le principal objectif de cet entrepreneur est le départ du pouvoir du président Ali Bongo Ondimba.

L’entrepreneur André Vincent Bouassa a annoncé, le 14 septembre, depuis les États-Unis où il réside sa candidature à la présidentielle de 2023. © Facebook /andre.bouassa

 

Si le gouvernement a revu les conditions de participation à une élection présidentielle au Gabon, indiquant que tout candidat devrait avoir vécu au pays six mois, au minimum, pendant chacune des deux années précédant le scrutin, André Vincent Bouassa n’en est pas du tout inquiet. Via un direct sur Facebook, le 14 septembre, ce dernier a fait savoir qu’il sera candidat.

Ce qui était publié au départ sur les plateformes sur lesquels l’homme d’affaires intervient comme une plaisanterie a été finalement confirmé, le 14 septembre. A propos de cette candidature à la prochaine élection présidentielle devant se tenir, en principe, en août 2023, André Vincent Bouassa se dit déterminé.  «Est-ce que je suis sérieux, chers Gabonais ? Pour répondre, je dirais oui par rapport à mon projet de société, avant de gérer le Gabon».

S’il avoue ne pas avoir de projet de société, pour l’instant, il assure que sa candidature est motivée par plusieurs raisons. Elle a comme base le départ d’Ali Bongo de la magistrature suprême avant même la prochaine élection. Il indique qu’il portera plainte contre les gouvernements anglais, américain et marocain pour avoir soutenu l’actuel locataire du palais du bord de mer. Mais aussi le créateur de l’a application PayRem, pour le transfert électronique de l’argent à travers le monde.

Il estime que «la Constitution d’aujourd’hui qui permet à Ali Bongo de se présenter pour un troisième mandat n’est pas valide, selon l’intérêt du peuple». Pour lui, «elle a été taillée à la mesure d’Ali Bongo et de tous ses copains pour pérenniser ce pouvoir». «Ali Bongo n’a pas le droit de se présenter pour un troisième mandat au Gabon. C’est l’une des raisons pour lesquelles, je suis candidat à la présidence», a-t-il affirmé.

Peu d’informations fusent sur ce nouveau candidat. Cependant, on sait qu’il a été membre de l’Union du peuple gabonais (UPG) et l’un des coordonnateurs de la présidentielle, pour l’opposition, lors de l’élection de 2016, à Washington. Il espère «dégager» l’actuel occupant du palais présidentiel «pour que nous puissions commencer une nouvelle page avec un Gabon nouveau».

 
GR
 

6 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    @ André Vincent Bouassa, c’est très bien votre projet. Mais une proposition : CE SERAIT ENCORE MIEUX SI VOUS? GABONAIS DE LA DIASPORA, ÉTIEZ UNIS AVEC JUSTE UN SEUL CANDIDAT. C’EST L’UNION QUI FAIT LA FORCE. DISPERSES, ON N’A PLUS ASSEZ DE PUISSANCE. C’EST CE QUI MANQUE AUX GABONAIS DU GABON ET DE LA DIASPORA POUR METTRE FIN AU BONGOISME ET, SURTOUT, A LA FRANCAFRIQUE.

  2. misamu dit :

    des candidatures inopinées que même Ping même, n’a pas réussi à arracher sa victoire devant la machine de la franc-afric en ordre de bataille pour 62 ans de règne des bongo à Gabao.
    Le Gabon n’est pas encore un pays, mais une grande réserve de matières premières protégées.

    C’est une réalité qu’il ne faut pas torcher son cul!
    A Dieu la Croix. Atarzaméé!!

  3. Hilaire NTOGO dit :

    Il n’est pas interdit de rêver !!! Mais, à ce que je viens de lire : nous sommes en présence d’une personne qui connait un déséquilibre mental.

  4. Jean .jacques dit :

    De n’importe quoi les individus commença est parti ayx usa avec la bourse de l’Etat il décide de fuir son pays et vient avec des histoires un candidat peut être tes parents ou amis qui voterons pour toi.

  5. IPANDY dit :

    Je crois qu’il faut être sérieux quand on veut briguer un mandat de président de la République.
    Évincé les BONGO n’est pas un projet de société. C’est de la démagogie.
    Je pense qu’il n’a aucune vision pour notre pays.

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