Après avoir mûri sa réflexion, le responsable général du mouvement souverainiste et anti-françafrique dénommé «The NewPower», Privat Ngomo a annoncé, le 26 février 2023, sa candidature à l’élection présidentielle de 2023. Cet acte, assure-t-il, vise à transformer radicalement le Gabon, le restructurer avec une organisation plus en phase avec ses réalités traditionnelles, mais également à offrir au pays une véritable indépendance : celle de la rupture radicale avec l’actuel ordre néocolonial en vigueur.

Privat Ngomo a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2023. © D.R.

 

L’interpellation pour le moins musclée, dont une vidéo partielle a fait le tour des réseaux sociaux le samedi 25 février, n’a pas réussi à intimider dans sa démarche le fils de feu le Général d’armée de gendarmerie, David Ngomo Mvé et de Micheline Zang Methogo. Mieux, il semble être conforté dans sa décision de lutter pour la libération du Gabon, et l’appropriation du pays par ses fils et filles. «Osons l’alternative ! Reprenons notre pays et construisons-le !», tel est le défi que se donne Privat Ngomo, candidat à l’élection présidentielle de 2023. L’annonce officielle y relative a été faite le 26 février 2023.

«C’est avec gravité et solennité que je vous annonce ma candidature officielle à l’élection présidentielle qui se tiendra en août 2023. Croyez bien que ce faisant, je suis pleinement conscient de tous les risques liés à cette décision. Mais je suis aussi et surtout lucide du fait que le temps est venu pour un engagement total de cette nouvelle génération instruite, décomplexée, compétente, consciente et agissante, dont je fais partie, et qui aspire à façonner l’histoire de notre pays dans le sens de sa libération, de sa pleine et entière souveraineté, et de son développement réel, en adéquation avec les immenses ressources naturelles dont il regorge. Comme tous ceux de cette génération dont je parle, je suis prêt à assumer les immenses charges et responsabilités attachées à cette ambition», a déclaré le responsable général du mouvement souverainiste et anti-françafrique dénommé «The NewPower».

Selon le premier président de l’ONG panafricaine Organisation néopanafricaniste de souveraineté (ONS), nouvellement créée, sa candidature est celle de la véritable indépendance du Gabon, celle de la rupture radicale avec l’actuel ordre néocolonial en vigueur, celle d’un Gabon Nouveau, où les Gabonais se réapproprient leur pays en bonne intelligence avec leurs frères étrangers qui leur apportent leur force de travail et qui, parfois, ont fait du Gabon leur patrie d’adoption en prenant la nationalité gabonaise.

La candidature de Privat Ngomo est également, à ses dires, celle d’un Gabon nouveau où chaque compétence individuelle sera respectée et utilisée à l’endroit approprié, pour une contribution efficace au développement du pays ; celle d’un Gabon Nouveau, où les immenses et fabuleuses ressources naturelles du pays seront exploitées rationnellement, et leur produit redistribué équitablement, pour que chaque citoyenne, chaque citoyen du Gabon vive décemment et dignement dans une nation devenue riche, prospère et généreuse. Elle est aussi celle du néopanafricanisme renaissant, celle d’une Afrique qui a brisé les chaînes de l’inféodation, qui a surmonté ses limites et se projette à présent avec une volonté de puissance pour définir et réaliser son projet civilisationnel du millénaire.

Le travail de transformation du pays que Privat Ngomo entend mener s’il est élu président de la République gabonaise, s’articule autour de cinq axes fondamentaux, à savoir : la spiritualité et le symbolisme d’État ; les réformes constitutionnelles ; les réformes institutionnelles ; la politique nationale (États des lieux et audits, recensement, politique de santé, politique de l’enseignement et de l’emploi, logement social, monnaie, économie et finance, renforcement du programme infrastructurel, démocratie participative et apaisée) ; la politique internationale (intégration régionale, État fédéral continental, relation avec la France, monde multipolaire).

«Aujourd’hui, je suis candidat à l’élection présidentielle pour que les incommensurables richesses de notre pays servent d’abord à leurs propriétaires, les Gabonais. Le paradoxe ahurissant d’un Gabon immensément riche, mais abritant une faible population affreusement précarisée et appauvrie n’est plus acceptable. Aujourd’hui, je suis candidat à l’élection présidentielle pour transformer radicalement le Gabon, le restructurer avec une organisation plus en phase avec ses réalités traditionnelles. Cela, afin de faire éclore et jaillir ce génie gabonais indéniable, mais pour l’instant étouffé et comprimé par ce mimétisme occidental qui caractérise notre présente société, mais nous dénature et nous avilit en nous faisant perdre notre personnalité africaine», a insisté Privat Ngomo.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Mopango dit :

    Pourvu que l’arrestation récente n’ait pas été un simulacre de victimisation pour populisme électoraliste.

  2. Malho dit :

    Je soutiens !! Il faut que les vrais gabonais et gabonaises reprennent ce pays en main pourque en finir avec la merde des bongo et leurs leches culs.

  3. André parfait Mevongo dit :

    A moins qu’il ne soit pas un de ses dizaines de candidats le PDG engagé pour déstabiliser la vraie opposition représentée par l’Union nationale, Réagir…

  4. messowomekewo dit :

    Ce sera pour lui une bonne tribune pour bien cracher sur ces satanistes qui ont pris notre pays en otage.

  5. CYR Moundounga dit :

    Bjr. J’estime que chaque Gabonais lambda en âge autorisé est un potentiel candidat. Maintenant dans le cas présent, l’intéressé est dans la réaction suite je suppose à son arrestation musclée. Maintenant morceau au choix :  » Cet acte, assure-t-il, vise à transformer radicalement le Gabon, le restructurer avec une organisation plus en phase avec ses réalités traditionnelles, mais également à offrir au pays une véritable indépendance : celle de la rupture radicale avec l’actuel ordre néocolonial en vigueur.

    Son radicalisme est exprimé deux fois dans son texte introductif. Cela traduit une colère qui contraste avec la définition de sa future fonction qui nécessite beaucoup de sérénité et d’observation. Pour le reste c’est à dire le verbe RAS. Amen.

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