Après la déclaration de candidature à la présidentielle de Mike Jcktane, un autre pasteur s’est ouvertement jeté dans l’arène le 18 juin. Désiré Mounanga qui assure que l’élu est choisi par Dieu avant le scrutin se positionne comme le candidat de la réformation.

Le pasteur Désiré Mounanga s’exprimant le 18 juin. © D.R.

 

Se présentant devant la presse le 18 juin en tant qu’homme de Dieu et en tant que fils premier né de la Nation gabonaise, le pasteur Désiré Mounanga a annoncé sa candidature à la présidentielle 2023. Après Mike Jocktane qui s’est jeté dans l’arène en qualité certes de chef de parti mais surtout de leader religieux, le révérend dit vouloir sauver le Gabon, d’où sa formule : «rachetons notre pays».

«Le Gabon ne commence pas avec les indépendances. Nous avons une histoire de plus de 6 000 ans. Cette histoire, beaucoup d’entre nous ne la connaissons pas» a-t-il déclaré, indiquant que beaucoup ont tenté de la travestir et d’apporter des mythes pour «déformer notre identité». «Mais si aujourd’hui je suis devant vous, c’est pour vous dire que le monde dans lequel nous sommes aujourd’hui doit beaucoup au Gabon» a-t-il soutenu, estimant que seul une personne connaissant l’histoire du Gabon et ayant une véritable connexion avec ce pays, peut le conduire en toute sérénité.

«Je suis donc là pour construire notre pays et j’ai besoin de votre participation», a-t-il déclaré. Désiré Mounanga dit avoir un programme déjà soumis à ses partenaires et qui sera dévoilé au moment opportun. Ce programme s’appui, a-t-il laissé entendre, sur la réformation de tout le système politique.

«Je m’engage à me présenter comme candidat aux prochaines échéances présidentielles parce que je voudrai assurer à tous les jeunes gens de ce pays du travail et du travail en abondance». A ceux qui croient qu’il est impossible de «réformer nos institutions, impossible de faire bouger la machine», le pasteur répond «c’est une question de volonté. Et c’est une question de vocation». Dénonçant, entre autres, une insécurité volontaire et voulue par le pouvoir en place, les pesanteurs de l’administration au malheur des personnes qui n’ont pas « de relation », il dit vouloir changer cette réalité. «Le Gabon doit pouvoir avancer, le Gabon doit pouvoir changer», a-t-il déclaré.

«Pour quiconque s’autoproclame politicien, pour quiconque croit que la politique c’est une affaire de quelques personnes, c’est une erreur» a-t-il indiqué, assurant que tous les Gabonais font la politique. Il en veut pour preuve, leurs publications sur les réseaux sociaux. «Je réalise que les Gabonais aiment la politique. Même ceux qui se déclarent apolitique», a-t-il dit. S’il reste la validation de sa candidature au moment opportun par les autorités en charge de l’organisation des élections, Désiré Mounanga affirme que «l’élu est choisi avant la tenue du scrutin». Sans dire s’il est cet élu, il a invité les Gabonais à s’inscrire sur les listes électorales en sollicitant d’eux, une contribution de 5 000 francs CFA.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. kassa dit :

    voici un autre qui cherche les problème au gabonais donc tu n’as pas ton argent a toi nous avons nos problèmes avec l’augmentation des prix toi tu veux nous gazé les contribution de 5000 ou vas le monde il faut laisser Dieu dans vos histoire

  2. Jean jacques dit :

    Un autre criminel l’argent des fidèles ne te suffit plus

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