Ministre de l’Économie et des Participations du gouvernement de la Transition, ce lundi 4 mars, Mays Mouissi a effectué pour la première fois une visite à l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon. Entre tour du propriétaire et présentation des missions de la structure, il a exprimé sa fierté aux agents qui y travaillent.

Mays Mouissi suivant la présentation de l’agence. © ANPN-Gabon

 

Pour la première fois depuis sa nomination au poste de ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi a visité l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) créée par décret n°011/PR/MPIHAT du 25 septembre 2014 dont il assure la tutelle. «Je voudrais vous dire ma fierté de constater chaque jour la qualité de votre travail», a dit Mays Mouissi aux agents de l’ANPI-Gabon. «Je ne suis pas encore venu ici. Mais de mon bureau j’ai chaque semaine les échos de votre travail et je travaille beaucoup avec votre directeur général qui est un homme très efficace et qui arrive à accompagner l’action du gouvernement de manière efficiente», a-t-il déclaré.

L’agence, a fait savoir le directeur général de l’ANPI-Gabon, est essentiellement structurée en quatre grands métiers : la promotion des investissements nationaux et internationaux ; l’appui à l’entrepreneuriat notamment l’accompagnement des entrepreneurs dans le renforcement des capacités et l’assistance dans les questions de financement ; la formalisation des entreprises dont le plus grand défi était la digitalisation du processus. «Aujourd’hui plus de 90% des entreprises formalisées sont digitalisées. La part non digitalisée concerne beaucoup plus les SA», a fait savoir Ghislain Moandza Mboma.

L’essentiel des objectifs atteints

Le quatrième axe, a-t-il indiqué, porte sur l’animation du dialogue public-privé. Lequel vise à identifier avec le secteur privé, les reformes nécessaires à l’amélioration du climat des affaires. Le Code des investissements, qui est sur la table du Parlement, est l’émanation de ce dialogue autant que les centres de formation de Nkok, Tchengue et Mvengue. L’agence se concentre sur cinq missions consistant à orienter les investisseurs et répondre à leurs besoins d’informations et de données aux projets d’investissements ; accueillir des missions et de délégations privées et officielles ; suivre des investisseurs établis.

Mays Mouissi s’adressant aux agents de l’ANPI-GAbon. © ANPI-Gabon

Mais aussi, s’assurer que les investisseurs ne rencontrent pas d’obstacles indus pour établi ou développer leurs investissements ; encadrer les entreprises pour la mise en place d’outils de gestion adaptés à leurs besoins organisationnels, techniques, financiers afin de faciliter leur développement ; suivre des PME bénéficiant de financements dédiés et concevoir des programmes d’appui PTF/RSE. «Dans un pays normal, c’est le secteur privé qui crée de l’emploi. Et le secteur privé commence ici. C’est votre travail qui permet d’avoir des résultats en matière d’emploi, d’attraction des investissements étrangers et nationaux, d’attirer des entreprises qui ne pensaient pas investir au Gabon», a déclaré Mays Mouissi. 

«Une fierté pour le pays»

L’agence, a souligné Ghislain Moandza Mboma, a plusieurs projets dont accompagner l’administration centrale à collecter les ressources de l’État en mode digitalisé ; disposer d’un fichier unique d’enregistrement des entreprises en République gabonaise. «En termes de performances, ce qu’on peut retenir c’est que l’essentiel des objectifs fixés dans l’agenda ont été atteints que ça soit en matière de promotion des investissements, création d’entreprises, d’appui à l’entrepreneuriat», a-t-il affirmé à Mays Mouissi qui a invité l’ANPI-Gabon à profiter des opportunités offertes par cette période de Transition pour la création d’entreprises durables.

«Beaucoup d’entreprises qui sont créées ne survivent pas au-delà de 2 ans», a fait savoir Mays Mouissi. «C’est notre responsabilité d’arriver à faire en sorte que le taux de survivance de ces entreprises s’accroisse», a poursuivi le ministre qui appelle l’ANPI-Gabon à réfléchir aux moyens à mettre en place pour parvenir à ces résultats et voir les dynamiques à créer pour y parvenir. «Vous avez au ministère de l’Économie un soutien. Je suis votre soutien pour essayer de vous accompagner au mieux. L’ANPI est aujourd’hui cette agence qui fait la fierté de notre pays», a-t-il insisté.

 
GR
 

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