Réforme du Code du Travail : Reprise des travaux tripartites
Le directeur du cabinet du ministre en charge de l’Emploi, Cyrille Angoué, a relancé ce 2 septembre les travaux de la concertation tripartite sur la réforme du Code du Travail.
Les parties prenantes au projet de réforme du Code du Travail ont repris, le 2 septembre, les travaux de la concertation tripartite suspendus pour attendre les avis du Bureau international du travail (BIT). Les travaux portent sur des points de divergences exprimés le 9 février dernier, entre les travailleurs, le patronat et le gouvernement.
Il s’agit d’une trentaine d’articles qui ont été examinés par les experts du BIT au cours des six derniers mois. Cet apport technique extérieur porté sur cette réforme qualifié d’ «emblématique», devrait permettre au Gabon et aux acteurs de son écosystème de travail de disposer d’un outil de travail moderne, adapté aux enjeux de l’employabilité, et garantissant une croissance des emplois.
«Aujourd’hui, nous sommes là pour répondre à une exigence. Lors des travaux du Nomade, nous avons nous-mêmes demandé à ce que les points de divergences soient transmis au Bureau international du travail (BIT) qui devait donner leur expertise technique en tant qu’expert des normes internationales du travail. Nous porterons nos commentaires sur ces articles afin que nous puissions ensemble convenir de la finalisation du Code du travail de la République gabonaise», a indiqué le représentant du groupe des travailleurs, Léon Mébiame.
Pour le représentant du patronat, Reteno Ndiaye Pierre, vice-président de la confédération patronale gabonaise (CPG), ces concertations prévues s’achever le 4 septembre se dérouleront dans un esprit constructif, afin d’aboutir à un Code du travail qui soit véritablement «le socle des relations sociales en entreprise. Nous cherchons à créer un nouveau cadre de relation sociale au sein des entreprises ».
Pour permettre aux partenaires sociaux de s’approprier les enjeux de cette réforme, et mieux informer les agents, le ministre du Travail a ouvert ces concertations à toutes les confédérations syndicales. «Nous avons initialement prévu de réunir exclusivement les membres du bureau de la plénière ainsi que les membres des bureaux des trois commissions. Mais pour favoriser une démarche proactive de dialogue social, consultative et participative, le ministre a suggéré que l’ensemble des confédérations syndicales connues par le ministère du Travail, soient associées à ces travaux», a assuré Cyrille Angoué. L’objectif visé par cette nouvelle étape est d’aboutir à un document qui retienne l’approbation de toutes les parties prenantes, avant la validation finale par les plus hautes autorités.
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