Effective depuis le 16 octobre, l’opération de régularisation des artisans miniers au Gabon a permis de recenser dans la province de la Ngounié un peu plus de 1 040 exploitants. Désormais titulaires d’une carte d’expat, ils pourront régulièrement exercer leurs activités.

Opération de régularisation des artisans miniers dans la province de la Ngounié. © Ministère des Mines

 

Au Gabon après la levée de l’interdiction de l’orpaillage artisanal, le ministère des Mines a lancé avec la Société équatoriale des mines (Sem), une mission conjointe visant à délivrer des cartes professionnelles officielles (carte d’expat), aux artisans miniers gabonais. L’idée, leur garantir le droit d’exercer en toute légalité. Ladite mission s’est récemment déployée dans la province de la Ngounié. «En gros nous avons reçu 1 065 artisans tous dossiers confondus, mais nous avons traité plus de 1 040 dossiers complets. Nous allons peut-être atteindre les 1 100, mais je vous dis, les résultats sont très satisfaisants», a fait savoir le chef de mission, Dieudonné Obiang.

Dans cette province, les équipes étaient censées se déployer à Etéké, Ovala, Massinga, Malinga, Ekebele, Mimongo, Yéno, en passant par Ikoye-Ikobe et Mouila, le chef-lieu de la province, mais certaines zones n’ont pas pu être atteintes du fait du mauvais état des routes en cette saison des pluies. «Nous avons eu beaucoup de difficultés à cause des intempéries», a expliqué Dieudonné Obiang évoquant des coupures de voies, de tronçons, des éboulements par moment et des grands bourbiers. «Par exemple dans le district d’Etéké il y a un grand bourbier», a-t-il dit.

«On a quand même pu arriver au district d’Etéké on a travaillé. Mais on n’a pas pu aller à Massinga parce qu’il y a eu deux ponts qui étaient coupés. Donc l’accès était impossible. La même situation s’est présentée du côté d’Ovala, on avait un bourbier de près de trois kilomètres», a-t-il ajouté se satisfaisant, au-delà de ces péripéties, de la moisson. Ce, d’autant plus que ces cartes donneront plus d’autonomie à leurs détenteurs. «On ne pensait pas un jour avoir des cartes d’expat. Nous ça nous fait plaisir», a déclaré l’un d’eux.

 
GR
 

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