C’est en sa double qualité de président de la République et de garant de l’État de droit que Brice Clotaire Oligui Nguema a pris part lundi au Palais de justice de Libreville à l’audience solennelle de rentrée des Cours et tribunaux. À la suite de cette cérémonie, le président du Conseil supérieur de la magistrature, a réaffirmé, sur Facebook, son engagement envers une justice indépendante et respectée.

Brice Clotaire Oligui Nguema en compagnie des magistrats, le 6 octobre 2025, au Palais de justice de Libreville. © Communication présidentielle

 

Lundi 6 octobre 2025, a eu lieu à  Libreville l’audience solennelle de rentrée des Cours et tribunaux. La première depuis l’instauration de la Cinquième République, cette cérémonie, présidée par le Conseil d’État, a été l’occasion pour le chef de l’État de réaffirmer son engagement envers une justice indépendante et respectée. «Sans elle, il ne peut y avoir ni paix durable ni stabilité véritable», a posté sur Facebook Brice Clotaire Oligui Nguema, soulignant le rôle fondamental des magistrats dans la consolidation de l’État de droit.

Le thème retenu cette année, «Le magistrat et l’État de droit», illustre cette exigence de rigueur et de responsabilité. Le Président a appelé la magistrature à s’aligner sur les valeurs de «transparence, d’intégrité et de loyauté», piliers de la refondation républicaine qu’il entend mener.

Un tournant vers la bonne gouvernance

© Communication présidentielle

L’installation du nouveau Premier président de la Cour des comptes, intervenue lors de cette cérémonie, incarne selon le chef de l’État «cette volonté de renouveau» et d’ancrage dans la bonne gouvernance. Il a réitéré son refus de toute compromission : «Je ne transigerai ni avec l’opacité ni avec l’impunité. La justice doit redevenir un rempart et non un outil de compromission.»

S’adressant directement aux magistrats et au personnel judiciaire, le Président a lancé un message de confiance et d’exigence : «À vous, les magistrats et à l’ensemble du personnel judiciaire, je tends la main de la confiance, mais aussi celle de l’exigence. Ensemble, bâtissons une justice plus humaine, plus proche du peuple au nom de qui elle est rendue.»

Dans son post, le président du Conseil supérieur de la magistrature réaffirme sa volonté de faire de la justice un pilier de la République refondée. En plaçant les libertés fondamentales et la protection des plus faibles au cœur de l’action judiciaire, il trace les contours d’une justice citoyenne, accessible et respectée.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    De n’importe quoi, une justice forte,pour protéger les criminels corrompus, les criminels qui kidnappent, séquestrent, torturent,jusqu’à la mort des citoyens, ses crimes se passent au Gabon par les criminels les fameux services spéciaux, au B2.Dans les vraies républiques le ministère public protége les citoyens et non un homme,on vu les maisons des paisibles citoyens voir leurs maisons se faire casser on a vu pas votre fameuse justice parler d’État de droit.Dans un pays où le gd nbre des citoyens sont au chômage, pauvreté et misère, le ministre public peut ordonner la fermeture des fameuses fondations car elles sont entretenues avec l’argent public. Dans les vraies républiques le ministère public peut obliger l’Etat pour acheter les groupes électrogènes pour tous les établissements hospitaliers de tous le tout le pays.
    Mais la fameuse justice

  2. Jean Jacques dit :

    Il faut parler d’autres choses,au Gabon les journalistes sont CONVOQUES A VOTRE PRISON PARALLE LE B2,AU GABON la ministre detourne,la SUBVENTION DE LA PRESSE,la justice (ministère a fait sur ses detournements d’argent qui devrait revenir à la presse privée),seulement le silence total.

  3. Jean Jacques dit :

    Voilà les vraies républiques où la presse fait son travail sans être inquiété. La presse c’est le 4e pouvoir, elle informe, dennce,au Gabon la justice est mettre les procès contre les journalistes qui travaillent dans les conditions extrêmement difficiles.

    Les pays où la presse en ligne bénéficie des conditions les plus favorables sont généralement ceux qui figurent en tête du classement mondial de la liberté de la presse, comme la Norvège et les autres pays nordiques et européens, car ils offrent des protections juridiques solides et des écosystèmes médiatiques diversifiés. La presse en ligne offre des avantages tels que la publication en temps réel et l’interactivité, bien que des défis subsistent face à des pressions politiques et à la difficulté de financer les médias numériques dans de nombreux pays.
    Conditions favorables à la presse en ligne
    Liberté de la presse et protections juridiques : Les pays où la liberté de la presse est la plus élevée, comme la Norvège, la Suède et d’autres pays scandinaves et européens, fournissent un environnement juridique favorable au développement de la presse en ligne, avec des protections solides pour les journalistes.
    Économie médiatique diversifiée : La présence d’une économie médiatique diversifiée, c’est-à-dire avec de nombreux acteurs et sources d’information, contribue à un meilleur épanouissement de la presse en ligne.

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