Dans le cadre de sa rentrée littéraire, l’Union des écrivains gabonais (Udeg) a participé à l’inauguration officielle, lundi, de la bibliothèque de la prison centrale de Libreville où plusieurs jeunes détenus sont candidats aux examens scolaires. L’organisation a offert 1 500 ouvrages à l’établissement carcéral.

La présidente de l’Udeg, lors de la remise symbolique des ouvrages, le 28 novembre 2022. © Capture d’écran Facebook/Brice Ndong

 

C’est sous le thème «Littérature, facteur de réinsertion sociale» que l’Udeg a fait sa rentrée littéraire 2022-2023, le 28 novembre. Un thème qui cadre parfaitement avec l’activité que l’organisation a menée à la prison centrale de Libreville où sa présidente, en collaboration avec les responsables de la Sécurité pénitentiaire et de la Fédération Léo Lagrange Gabon (FLLG), a procédé à l’inauguration officielle de la bibliothèque de cet établissement carcéral baptisée « Mon livre, Mon droit« .

«De la même manière que nous faisons la promotion du livre dans les établissements scolaires et dans la cité, il était important que nous pensions aussi à nos frères et sœurs qui sont entre ces murs, parce que c’est un droit. Le seul droit qui leur est enlevé, c’est celui de la liberté. Mais bien qu’étant en prison, nous avons le devoir de continuer à les éduquer et les instruire», a justifié Pulchérie Abeme Nkoghe.

En soutien aux initiatives du ministère de la Justice, l’action de l’Udeg a été appréciée par les patrons des lieux. «Ces manuels vont nous aider à réinsérer nos détenus, surtout ceux qui vont passer les examens», s’est réjoui le colonel Jean de Dieu Ngoundou Boucka, commandant en chef en second de la Sécurité pénitentiaire.

 
GR
 

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