Si les autorités en charge de la riposte contre le Coronavirus au Gabon assurent qu’il n’existe aucun traitement pour prévenir le Covid-19, la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed), semble ne pas y croire. Pour la reprise des cours le 20 juillet, elle exige au gouvernement de faire administrer aux élèves et enseignants un remède anti Covid-19.

La Consysed conditionne la reprise des cours par l’administration à titre préventif contre le Covid-19, des médicaments non approuvés au Gabon. © D.R.

 

Pour valider l’année scolaire 2019-2020, le gouvernement a mis en place un programme devant permettre de déterminer les passages en classes supérieures, d’annuler les autres examens sauf le Bac avec à la clé une reprise des cours le 20 juillet. La Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) rejette l’option du gouvernement qu’elle qualifie de «génocide scolaire». Alors que la crise sanitaire due au Covid-19 perdure, la confédération syndicale exige du gouvernement la maîtrise de la pandémie avant toute reprise des cours.

En cas de reprise, a déclaré le délégué général de la Conasysed le 9 juillet, la centrale syndicale exige «l’administration d’un remède à titre préventif et curatif». Une exigence étonnante, ce d’autant que les autorités en charge de la riposte assurent qu’il n’existe aucun remède ni médicament permettant de prévenir le Covid-19. La Conasysed n’est pas de cet avis et recommande au gouvernement d’administrer «la Fagaricine, le Covid organic ou l’Apivirine à toute la population gabonaise en général, et aux enseignants et élèves en particulier». Soit des médicaments fabriqués en Afrique et présentés comme des solutions africaines dans la lutte contre cette pandémie mais dont l’efficacité contre le Covid-19 n’est pas attestée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), tout comme les autorités gabonaises en charge de la riposte.

La Fagaricine n’est officiellement pas acceptée dans le traitement du Coronavirus au Gabon, encore moins le Covid organic ou encore l’Apivirine dont la vente est par ailleurs interdite au Bénin. Certains estiment qu’avec une telle exigence, la Conasysed fait dans la provocation.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Et l’ASSASSIN Bill Gates EXIGE le vaccin à la PUCE… N’y allez pas…

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