Les mesures restrictives prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19 impactent fortement le secteur pétrolier. Les opérateurs sollicitent du gouvernement un assouplissement, notamment sur le mouvement du personnel sur les sites.

Le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Vincent de Paul Massassa, devrait échanger avec ses collègues et le chef du gouvernement pour statuer sur le cas des entreprises pétrolières. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Les restrictions arrêtées par le gouvernement et imposées par la propagation du coronavirus asphyxient les entreprises du secteur pétrolier gabonais. Elles l’ont fait savoir, le 30 avril dernier, au ministre du Pétrole et du Gabon, Vincent de Paul Massassa. En lui présentant leur situation à travers une visioconférence, les représentants de ces sociétés souhaitent des tests massifs pour leur personnel afin de faciliter le déploiement d’au moins 20 personnes sur sites en lieu et place des 10 que prescrivent ces mesures.

Cette doléance est en effet due au fait que les restrictions imposées par le gouvernement ont contraint les exploitants pétroliers opérant dans le bassin sédimentaire gabonais à modifier considérablement leur système de rotations. «Nous savons que les mesures ont fait qu’ils modifient leur système de rotation et donc les expositions et les temps de travaux. Cela fait que ce temps de travail sur site ayant été revu, ils sollicitent qu’avec l’administration gabonaise, ils se mettent en phase eu égard à la réglementation», a expliqué le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Vincent de Paul Massassa.

Selon le ministre du pétrole, les opérateurs du secteur «voudraient qu’il y ait des centres de dépistages pour leur permettre de faire des dépistages massifs. Parce que c’est le seul moyen de s’assurer que ce personnel, s’ils sont symptomatiques, qu’ils soient détecter avant leur départ sur site». En effet, les mesures édictées ont réduit la durée de travail des employés sur les sites, de même que le temps des activités. Ce qui impacte davantage la production. D’où la nécessité, selon les acteurs, pour le gouvernement de reconsidérer prioritairement cette question relative aux effectifs. «Ils voudraient avoir un mouvement de personnes plus important sur les sites», a déclaré le ministre du Pétrole qui devrait se concerter avec ses collègues sous la houlette du Premier ministre afin de prendre les bonnes décisions.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. moundounga dit :

    Bjr. j’estime que c’est tout à fait faisable à partie du moment ou le résultat de chaque diagnostic infirmera ou confortera la présence massive ou réduite du personnel sur les sites. Ainsi chaque Responsable de sociétés adoptera définitivement la solution qui sied. Amen.

  2. Ikobey dit :

    Ce n’est pas le moment de faire les difficiles.

  3. Mig dit :

    C’est une sérieuse menace pour l’industrie.

Poster un commentaire