Long de 260 kilomètres, le tronçon reliant la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo au village d’Ekata en passant par la localité Mekambo devrait bientôt connaître le lancement des travaux d’aménagement et de bitumage à la suite des consultations publiques organisées l’an dernier.

Long de 260 kilomètres, le tronçon routier Makokou-Mekambo-Ekata bientôt bitumé ? © Gabonreview

 

Parmi les plus difficilement praticables du pays en raison de son état de dégradation avancée, la route reliant Makokou à Ekata en passant par Mekambo devrait bientôt changer de visage. Si aucune date n’a officiellement été donnée pour le démarrage effectif des travaux proprement dits, ceux relatifs à l’aménagement et au bitumage semblent en bonne voie de lancement. C’est, en tout cas, ce que laisse penser l’étude d’impact environnementale déposée auprès de la Direction générale de l’Environnement et de la Protection de la nature (DGEPN).

Comme l’atteste le communiqué paru ce mardi 29 mars dans le quotidien L’union, en mi-mars, la DGEPN a en effet reçu une nouvelle «EIES» (Étude d’impact environnemental et social) de la part de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) relative au projet d’aménagement et de bitumage de ce tronçon routier de 260 kilomètres. La route Makokou-Mekambo-Ekata dessert toute la partie nord-est de la province de l’Ogooué-Ivindo. Sa zone d’influence est donc relativement vaste, estime le Cemac qui précise que son bitumage est en droite ligne avec sa mission consistant à «la promotion d’un développement harmonieux des six États membres, dans le cadre d’un véritable marché commun, basé sur la libre circulation des personnes et des biens». Les consultations publiques liées à ce projet ont eu lieu en 2021.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    SVP Gabonreview ne vous faites l’écho des promesses et autres annonces fantaisistes qui sont balancées ici et là par les gouvernants. Parlez nous des choses qui sont en cours de réalisation ou qui sont déjà réalisées et pour lesquelles vous pensez n’avoir pas informé l’opinion.
    Les promesses et effets d’annonce, ça sent trop la démagogie, la légèreté, on est à l’approche de 2023, faut pas l’oublier. Là toutes les annonces même les plus farfelues sont permises.
    Alors prudence. On préfère être saint Thomas, celui qui ne croit que ce qu’il voit.

    Merci

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