Santé : Le Gabon signe le traité portant création de l’AMA
La République du Gabon a signé, le 20 avril 2020, le traité portant création de l’Agence africaine des médicaments (AMA), portant le nombre de pays membre de l’UA qui ont signé le traité AMA à seize.
Le Gabon, par l’entremise de son ambassadeur et représentant permanent auprès de l’Union africaine, Hermann Immongault, a signé le 20 avril au siège de l’UA, à Addis-Abeba, en Éthiopie, le traité portant création de l’Agence africaine des médicaments (AMA).
La signature du Gabon porte ainsi à seize le nombre des Etats membres de l’UA ayant donné leur accord pour la mise en place de cet instrument susceptible de participer promptement à l’amélioration des capacités des États membre de l’Union africaine dans la réglementation des produits médicaux et la facilitation de l’harmonisation de la réglementation des médicaments, afin d’atteindre les normes internationales acceptables.
Selon les termes du traité adopté par les chefs d’État et de gouvernement, lors de la 32e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’UA, le 11 février 2019 à Addis-Abeba, l’AMA servira d’organisme de réglementation continental qui assurera le leadership réglementaire, pour garantir l’existence de systèmes réglementaires harmonisés et renforcés, qui régissent la réglementation des médicaments et des produits médicaux sur le continent africain.
L’Agence réglementera l’accès à des médicaments essentiels et à des technologies de santé sûres, efficaces, de bonne qualité et abordables grâce à la coordination des systèmes de réglementation en cours. L’AMA renforcera et harmonisera également les efforts de la Commission de l’UA (CUA), des Communautés économiques régionales (CER), des organisations régionales de santé (ORS) et des États membres, tout en leur fournissant des orientations réglementaires.
L’agence africaine de médecine est vouée à devenir un élément clé de l’architecture pour l’harmonisation des ressources continentales, institutionnelles, scientifiques et réglementaires pour l’amélioration de l’accès aux médicaments sûrs, efficaces et de qualité ; même si aucun des pays du continent ne dispose de ressources et de capacités suffisantes pour réguler efficacement l’ensemble du système de la chaîne d’approvisionnement.
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