Un séminaire technique sur l’extension de la couverture de la sécurité sociale en Afrique centrale s’est ouvert à Libreville, le 12 novembre dernier.

Photo souvenir de l’ensemble des séminaristes. © Gabonreview
Photo souvenir de l’ensemble des séminaristes. © Gabonreview

 

De haut en bas : les officiels à l’ouverture du séminaire ; Désiré Lassegué (DG de la CNSS) et Noël Alain Mekulu Mvondo Akame (DG de la Caisse nationale de prévoyance sociale du Cameroun). © Gabonreview
De haut en bas : les officiels à l’ouverture du séminaire ; Désiré Lassegué (DG de la CNSS) et Noël Alain Mekulu Mvondo Akame (DG de la Caisse nationale de prévoyance sociale du Cameroun). © Gabonreview

A l’initiative de l’Association internationale de la sécurité sociale (ISSA), le bureau de liaison pour l’Afrique centrale organise, à Libreville, une rencontre visant à réfléchir aux voies et moyens d’améliorer la couverture de la sécurité sociale dans la sous-région. Avec les délégués du Cameroun, des Comores, de la République Centrafricaine, du Congo et du Tchad, entre autres, il s’agira de réfléchir, 2 jours durant, à «l’extension de la couverture de sécurité sociale en Afrique centrale : défis, solutions et perspectives».

Ouvrant les travaux, le ministre délégué chargé de la Santé, Yussuf Sidibé Nzengue -A- Kassa a rappelé qu’«une couverture sociale englobant l’ensemble des populations non encore couvertes» constitue l’un des principaux défis à relever à court terme. D’où l’intérêt de ce séminaire, qui cadre avec la vision du Gabon dans les domaines de la sécurité et de la protection sociale. Des propos appuyés par le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Désiré Lassegué, pour qui ce thème «constitue un défi majeur» pour les gouvernements.

De son côté, le président du Comité directeur du bureau de liaison pour l’Afrique centrale, par ailleurs directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale du Cameroun, a précisé qu’il «s’agit d’un besoin vital dans notre sous-région en ceci qu’il contribue à lutter contre l’exclusion sociale, d’envisager la mise en œuvre des mécanismes et stratégies susceptibles de la traduire dans les faits». Pour Mekulu Mvondo Akame, à l’heure de la mondialisation et de la rareté des ressources, les institutions de sécurité sociale sont confrontées à des défis consécutifs à l’accroissement démographique, aux avancées techniques et technologiques qui rendent les assurés de plus en plus exigeants. C’est en ce sens, a-t-il soutenu, que l’extension se présente comme une «nécessité impérieuse» pour les organismes soucieux de se démarquer positivement à travers des actions judicieuses, audacieuses et proactives.

A noter que les problèmes liés à l’extension de la couverture sociale concernent plus de 70% de la population de la sous-région, essentiellement regroupée dans les secteurs informels et en zone rurale.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Cédric dit :

    Le projet est très intéressant, nous verrons par la suite ce qui en découlera

  2. La Pierre Brute dit :

    Ne va t on pas trop vite? Le problème du Gabon, c’est que on veut souvent copier sans tenir compte de nos réalités ou voire même sans prendre en compte ce qui a fait le succès en la matière de ceux (pays)qui apportent leur expertise. Le plus souvent, c’est fait à dessein; comme personne ne les contrôle pour s’en mettre plein les poches.

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