N’ayant pu établir qu’une transaction financière a été effectuée entre la société française Egis Route et Sift, société de la fille d’Omar Bongo ayant impliqué le fils de l’ancien opposant Jean Ping, le tribunal correctionnel de Paris a prononcé, ce lundi 22 avril, la relaxe de toutes les personnes physiques et morales soupçonnées de corruption passive d’agent public étranger. 

Pascaline Bongo affichant sa sérénité au tribunal correctionnel de Paris, le 29 janvier 2024. © Capture AFPTV

 

Alors qu’elle était présente à toutes les audiences de son procès depuis le 29 janvier dernier, Pascaline Mferri Bongo a «séché» le rendu du verdict ce lundi 22 avril. Une absence qui était sans incidence, d’autant plus qu’elle a été relaxée par le tribunal correctionnel de Paris. 67 ans, la fille aînée d’Omar Bongo et demi-sœur de l’ex-président Ali Bongo était soupçonnée par le Parquet national financier français (PNF) d’avoir accepté, courant 2010, d’aider la société d’ingénierie française Egis Route à remporter au moins un marché public au Gabon contre le versement d’une rétrocommission de 8 millions d’euros, soit environ 5 milliards de francs CFA. Pour l’accusation, le délit de corruption passive d’agent public étranger était constitué. Finalement, aucune infraction n’a été retenue contre elle, rapportent plusieurs médias, dont RFI.

Ayant tous plaidé la relaxe de leurs clients, les avocats de l’homme d’affaires Franck Ping et de Danyèle Palazo-Gauthier, amie et ex-conseille de Pascaline Bongo, ont eu gain de cause. Il en est de même pour la société française qui n’avait obtenu aucun marché public au Gabon. Ce qui ne lui avait donc pas permis de verser l’argent promis à la sœur aînée d’Ali Bongo. Le parquet dispose de 10 jours pour faire appel du verdict.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. sindara dit :

    Pascaline n’a vécu que pour cela !
    Il faudrait qu’elle s’en aille avec le Palais Présidentiel pour risquer de la prison !

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