Alors que le spectre d’une réactivation de la grève suspendue plane au sein de la magistrature, le scénario pourrait être différent à l’issue de l’assemblée générale du Syndicat national des magistrats (Synamag) prévu le 25 février. Le 12 février, le Synamag s’est entretenu avec le ministre de la Justice au sujet des textes d’application du texte portant Statut des magistrats. Objet des attentions, il est sur la table du président de la Transition.

Instantané de la rencontre entre Paul-Marie Gondjout et le Synamag. © D.R.

 

Le 12 février à son cabinet de travail, Paul-Marie Gondjout, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a reçu le bureau exécutif du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag). Conduit par son président Germain Nguema Ella, ils ont discuté des projets de textes d’application de la loi n°040/2023 du 26 octobre 2023 portant Statut des magistrats. Selon le ministère de la Justice, ces textes «sont désormais sur la table du président la Transition». La rencontre, note le ministère, intervient quelques jours après la remise du rapport par les membres de la Commission chargée de la rédaction des avant-projets de textes relatifs à la carrière des magistrats à la tutelle.

Notamment, au ministre de la Justice, qui les a transmis au président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. Selon le Synamag, Paul-Marie Gondjout a rassuré les partenaires sociaux sur le fait que son département ministériel «n’accusera jamais aucune lenteur administrative, en vue de freiner l’évolution des différents textes réglementaires». La rencontre intervient tout aussi dans un contexte de spectre d’une réactivation de la grève suspendue au sein de la magistrature. Ce, depuis l’annonce d’une assemblée générale du Synamag le 25 février, d’autant plus qu’elle portera essentiellement sur la situation des textes d’application de la loi portant Statut des magistrats.

Cependant, le scénario pourrait être différent à l’issue de cette AG à une condition. «Si le texte concernant la judicature peut être pris avant l’AG, ça va nous faire beaucoup de bien», a pour ainsi dire commenté Germain Nguema Ella. Ses yeux et celui de ses pairs, sont désormais rivés vers Brice Oligui Nguema par ailleurs, président du Conseil supérieur de la magistrature. Ils attendent l’arbitrage des plus hautes autorités et font part de leur disponibilité «à débattre de la faisabilité du texte et de son entrée en vigueur». L’entrée en vigueur de ce texte permettra de définitivement lever le mouvement de grève initiée le 15 décembre 2022 dans l’ensemble des juridictions.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Au moment où vous demandez les bonnes de travail, votre putschiste et son frère qui est au budget pillent l’argent qui devrait servir à résoudre les problèmes des citoyens.
    On veut quelqu’un qui sera élu l’année pour trouver

    les solutions aux problèmes des gabonais.
    Les vraies Républiques la justice, MAE,le social,Éducation ont des gros budgets, Et la justice est indépendante, pas au Gabon ou l’exécutif méprise la justice et dans les vrais la justice peut interdire olingui d’utiliser l’avion de la République, la justice peut suspendre les nominations qui ont un impact direct sur la caisse publique, la peut demander de rendre compte des dépenses de chaque effectué par olingui.

    • ralph dit :

      Mon frère PDGISTE la frustration de voir le Gabon se transformer et aux mains des vrais patriotes qui ont des esprits élevés en mettant la barre des projets tellement hautes, semble vous faire tellement honte, parce que en 50 ans le régime que tu soutenais a échoué brillamment, tu souhaites que le CTRI ne réussit pas ses projets de développement du pays, ressaisis toi ses projets vont biens se réalisé pour l’intérêt de tous les Gabonais , y compris toi si tu es vraiment patriote bien sur, je dis cela parce que un vrais patriotes ne peut s’opposé aux chantiers de développement de son pays, tes propos en disent longs, les critiques stériles et des accusations gratuites ne construits rien , et si on te demande convoque pour venir justifier tes propos, tu diras que le CTRI fait la dictature, faites attention à ce que vous dites, les jaloux vont maigrir nous au Gabon on progresse

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