Des proches du leader de la Dynamique unitaire, mis aux arrêts à la suite des échauffourées consécutives au dépôt de candidature d’Ali Bongo, ont dénoncé les conditions de sa détention, pointant un doigt accusateur vers le ministre de l’Intérieur.

Des membres de la famille de Jean-Rémy Yama, le 13 juillet 2016 au palais de justice (Libreville). © Gabonreview

Des membres de la famille de Jean-Rémy Yama, le 13 juillet 2016 au palais de justice (Libreville). © Gabonreview

 

Le 13 juillet courant, à la faveur d’un point- presse tenu au palais de justice de Libreville, la famille de Jean-Rémy Yama s’est élevée contre le ministre de l’Intérieur, refusant d’accréditer la thèse d’une arrestation pour «trouble à l’ordre public». «Nous exigeons que les preuves de ces allégations soient produites», a lancé son porte-parole, préférant mettre en avant la piste d’un acharnement exercé par le gouvernement à l’encontre du syndicaliste.

Alain Lipobo, porte-parole de la famille, donnant lecture de la déclaration. © Gabonreview

Alain Lipobo, porte-parole de la famille, donnant lecture de la déclaration. © Gabonreview

Se présentant comme le fils de Jean-Rémy Yama, Alain Lipobo a affirmé que les relations entre son père et le ministre de l’Intérieur sont loin d’être cordiales. A en croire ses dires, les deux hommes ne s’apprécient guère depuis l’époque où Pacôme Moubelet-Boubeya était ministre de l’Enseignement supérieur et Jean-Rémy Yama secrétaire général de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). «Il s’agit d’un fait très connu de tout le monde», a-t-il avancé. « (Pacôme Moubelet-Boubeya) est le chef de la police et donc responsable des comportements de ses éléments qui agissent en violation flagrante de la loi», a-t-il accusé.

La famille de Jean-Rémy Yama s’est aussi appesantie sur les conditions de sa détention, jugées «inhumaines et indignes». « (Jean-Rémy Yama est détenu) dans une salle sans toilettes, sans lavabo ; assis sur une chaise de supplice pendant 48 heures, un matelas n’ayant été mis à sa disposition par la suite que très tard dans la nuit, à la demande du médecin», a affirmé sa famille.

Détenu depuis quatre jours dans une cellule de la police judiciaire, le leader de la Dynamique unitaire aurait vu son état de santé s’aggraver. Or, selon sa famille, il est de santé fragile. Par conséquent, il doit être sous surveillance médicale permanente et astreint à un régime alimentaire particulier.

Le leader de la Dynamique unitaire a été arrêté le 9 juillet dernier au cours de la contre-manifestation du rond-point de la Démocratie. Officiellement, il est accusé de «trouble à l’ordre public et incitation à la violence».

Des proches du leader de la Dynamique unitaire, mis aux arrêts à la suite des échauffourées consécutives au dépôt de candidature d’Ali Bongo, ont dénoncé les conditions de sa détention, pointant un doigt accusateur vers le ministre de l’Intérieur.

Le 13 juillet courant, à la faveur d’un point- presse tenu au palais de justice de Libreville, la famille de Jean-Rémy Yama s’est élevée contre le ministre de l’Intérieur, refusant d’accréditer la thèse d’une arrestation pour «trouble à l’ordre public». «Nous exigeons que les preuves de ces allégations soient produites», a lancé son porte-parole, préférant mettre en avant la piste d’un acharnement exercé par le gouvernement à l’encontre du syndicaliste.

Se présentant comme le fils de Jean-Rémy Yama, Alain Lipobo a affirmé que les relations entre son père et le ministre de l’Intérieur sont loin d’être cordiales. A en croire ses dires, les deux hommes ne s’apprécient guère depuis l’époque où Pacôme Moubelet-Boubeya était ministre de l’Enseignement supérieur et Jean-Rémy Yama secrétaire général de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). «Il s’agit d’un fait très connu de tout le monde», a-t-il avancé. « (Pacôme Moubelet-Boubeya) est le chef de la police et donc responsable des comportements de ses éléments qui agissent en violation flagrante de la loi», a-t-il accusé.

La famille de Jean-Rémy Yama s’est aussi appesantie sur les conditions de sa détention, jugées «inhumaines et indignes». « (Jean-Rémy Yama est détenu) dans une salle sans toilettes, sans lavabo ; assis sur une chaise de supplice pendant 48 heures, un matelas n’ayant été mis à sa disposition par la suite que très tard dans la nuit, à la demande du médecin», a affirmé sa famille.

Détenu depuis quatre jours dans une cellule de la police judiciaire, le leader de la Dynamique unitaire aurait vu son état de santé s’aggraver. Or, selon sa famille, il est de santé fragile. Par conséquent, il doit être sous surveillance médicale permanente et astreint à un régime alimentaire particulier.

Le leader de la Dynamique unitaire a été arrêté le 9 juillet dernier au cours de la contre-manifestation du rond-point de la Démocratie. Officiellement, il est accusé de «trouble à l’ordre public et incitation à la violence».

 

 
GR
 

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