Ancienne secrétaire générale du ministère des Sports, Nicole Asselé a débattu, le lundi 21 septembre 2015, à la faveur d’une audience accordée à la sprinteuse qui était accompagnée de son coach de nationalité américaine, d’un projet visant à amener l’athlétisme gabonais à un haut niveau.

Ruddy Zang Milama et son coach en visite au stade de l’Amitié. © Gabonreview

Ruddy Zang Milama et son coach en visite au stade de l’Amitié. © Gabonreview

 

Détecter huit athlètes Gabonais au fort potentiel, les inscrire dans le centre de perfectionnement dans lequel s’entraine Rudyy Zang Milama aux USA, afin de les amener à des performances qui leur permettront de rivaliser avec d’autres sportifs de grand niveau à travers le monde. Tel est le programme présenté, le 21 septembre dernier, par l’ancienne championne d’Afrique du 100m (championnat d’Afrique de Cotonou en 2012) au ministre délégué auprès du 3e vice Premier Ministre en charge de la Formation professionnelle et de l’Insertion des jeunes.

Vue de l’audience avec Nicole Assélé et photo de famille. © Gabonreview

Vue de l’audience avec Nicole Assélé et photo de famille. © Gabonreview

L’âge des athlètes à sélectionner devra varier entre 16 et 20 ans. Ils devront séjourner dans ledit centre de sport de haut niveau quatre ans durant avec, à la clé, dix mois d’entrainement, des meetings sportifs et un mois de vacances. Un programme que devra mener l’Etat gabonais, en collaboration avec la Fédération gabonaise des associations d’athlétisme (FGAA), et qui pourrait résolument booster l’athlétisme gabonais durant la prochaine décennie, si les pouvoirs publics concrétisent les accords de principes donnés à Ruddy Zang Milama.

Evalué à 515 000 dollars US, soit 275 millions de francs CFA à débourser chaque année, de 2016 à 2020, pour les huit athlètes nationaux, ce programme américain ne comprend cependant pas l’option «sports-études». D’où la nécessité pour des athlètes qui vont s’y intéresser de bien réfléchir sur l’orientation à donner leur avenir.

Selon les explications de Ruddy Zang Milama, «les meilleurs, intéressés par des grands clubs d’athlétisme américains, signeront des contrats professionnels, avec des primes à la signature de l’ordre de 10% à verser à leurs pays d’origine pour la continuité du développement du sport. Je pense qu’en agissant ainsi, notre pays pourrait mieux assurer la relève, parce que je suis une femme et je ne serais pas éternellement sur les pistes. Car, je dois fonder ma famille un jour».

Il se raconte que le ministère des Sports a déjà inscrit un budget prévisionnel de l’ordre d’1 milliard de francs CFA pour la formation et le développement du sport. Ce qui laisse supposer que le financement de la vision de Ruddy Zang Milama ne devrait pas rencontrer de complications..

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. richard moufiato dit :

    CA promet il faut des sacrifices pour atteindre le sommet,pourvu que nos atletes prenne conscience du défis à relever

  2. kild dit :

    Si on pouvait le faire aussi pour l foot, je crois que le Gabon gagnerait en sport.

  3. Meradie ndossi dit :

    Cette audience a été une opportunité pour milama de faire connaître ses idées ,sa vision du sport athlétique sur les frère et sœur Gabonais.comme quoi,les différentes autres disciplines pourront eux aussi bénéficier de cette décision

  4. Blaise nicolas dit :

    Uns idée à encourager

    • Respublika dit :

      Oui mais qui a payer les études ? Le sport n’est pas une usines de fabrication de pièces détachées. Il faut développer le sport depuis le Gabon dans les établissements scolaires. Et après ils pourront partir avec un niveau à améliorer.

  5. Le général dit :

    Usain bolt s’entraine en jamaique , il n’est jmais parti au USA.

    On peut devenir champion en s’en trainnant au gabon.

    des millions dans le sport pour rien alors que les gabonais ne mangent même pas

  6. gargantua dit :

    pourquoi ne pas le faire ici au Gabon dans un centre de formation? Vous aimez donner de l’argent aux pays, alors qu’ils n’envoient jamais les leurs dans nos centres. Privilégions nos installations. C’est de l’argent qu’on veux gaspiller pour rien. Pour l’histoire, milama n’a jamais gagné depuis 2012, même aux jeux africains, elle n’as pas pu, alors qu’elle montre d’abord ses exploits ou bien elle veux empocher cet argent vu qu’elle ne fait plus parti des élites en athlétisme en Afrique.

  7. Aswald dit :

    une idée intéressante mais elle trouverait sa marque par la création des centres d’entrainement au niveau national. les athlètes performants pourront par la suite se perfectionner à l’extérieur.

    merci

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