Le Gabon bénéficie du tout premier déploiement de l’initiative ForestLAB en Afrique. Implanté dans le parc national de Loango au sud du Gabon. Il s’agit d’un centre de recherche d’une valeur de 5 milliards de dollars réalisé par l’African Conservation Development Group (ACDG), qui œuvre pour un développement climato-intelligent axé sur la préservation de la nature.

Le forestLAB vient de poser ses valises au parc national de Loango, dans le sud du Gabon. © D.R.

 

Le centre de recherche et d’innovation de l’African conservation development group (ACDG), forestLAB vient de poser ses valises dans le sud du Gabon, au sein du parc national de Loango pour une durée de 5 ans. Ce centre de recherche va explorer des solutions intelligentes face au climat et axées sur la conservation pour le développement durable en Afrique centrale. L’objectif visé est de mettre en évidence le rôle que jouent les pays africains à forte densité forestière et à faible déforestation (HFLD) dans l’atténuation du changement climatique mondial et le développement des outils de suivi, des mécanismes financiers, pour assurer la protection continue de ces forêts.

Le ForestLAB a pour mandat de se concentrer sur dix domaines de recherche, parmi lesquels la mesure et l’évaluation du capital naturel, le financement et l’économie de l’environnement, l’agriculture durable, la sylviculture durable, et la conservation de la biodiversité. Selon les promoteurs du ForestLAB, les nations HFLD contiennent actuellement 24% des forêts restantes de la terre et jouent un rôle crucial dans le stockage du carbone mondial, mais reçoivent une proportion disproportionnellement faible du financement climatique. Le Gabon à lui seul séquestre chaque année 100 millions de tonnes de CO2 de plus qu’il n’en émet.

«L’exploitation des données et des connaissances scientifiques de ForestLAB peut aider à mettre à l’échelle de nouveaux modèles durables qui préservent la biodiversité, assurent le développement socio-économique et atténuent le changement climatique», affirme le président de l’ACDG, Alan Bernstein.

Ce programme est également porté par deux institutions universitaires britanniques. Le Grantham Research Institute on Climate Change and the Environment de la London School of Economics and Political Science et l’Université de Stirling, basée en Écosse. Ces trois partenaires britanniques vont collaborer avec le Centre de recherche scientifique et technique du Gabon (Cenarest), pendant les cinq années du déploiement du projet.

Le professeur Alfred Ngomanda, commissaire général du Centre national de recherche scientifique et technologique du Gabon, s’est félicité de l’implication de son institution dans l’initiative forestLAB. Le partenariat élargira le soutien académique et les opportunités pour les étudiants et les chercheurs gabonais, à un moment où l’innovation dans la recherche est désespérément nécessaire pour assurer des voies de développement durable.

 
GR
 

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