Dans le souci d’aboutir à un modèle de société gabonaise assurant tous leurs droits aux femmes, les protègeant contre toutes formes de violences et accélèrant leur progrès économique, la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, était, le 28 octobre, à Ntoum. Dans ce chef-lieu du département du Komo-Mondah, elle a lancé la campagne gouvernementale «Gabon Égalité». L’opération offre aux femmes, et même aux hommes, des politiques spécifiques d’appui dans tous les domaines.

La première dame, Sylvia Bongo Ondimba, échangeant avec les populations venues au lancement de la caravane Gabon Égalité, le 28 octobre 2022, à Ntoum. © D.R.

 

A la suite de la «Décennie de la femme gabonaise» lancée en 2015 par le président de la République, le programme Gabon Égalité a été lancé en vue d’atteindre une réelle considération des droits humains au Gabon, mais aussi pour le progrès économique, et surtout, pour mettre un accent «grave» sur les femmes, piliers des communautés et premières victimes des obstacles sociaux. Entendant sensibiliser les uns et les autres sur les nouvelles orientations de ce programme gouvernemental, la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, a lancé, le 28 octobre à Ntoum, une campagne de présentation et de sensibilisation consacrée à ce programme apportant des solutions gabonaises adaptées aux particularités des cultures et traditions locales.

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À Ntoum, dans la province de l’Estuaire, pour la première étape de cette caravane qui s’étendra sur le reste du pays, femmes, hommes, enfants et vieux se sont particulièrement mobilisés à la place de fête pour recevoir et écouter la délégation de l’épouse du chef de l’État. Ce, d’autant plus que, estiment certains, «le sujet est capital» dans la mesure où les femmes, piliers des communautés, sont confrontées à des obstacles sociaux dans leur quotidien.

«Au fil des années, j’ai entendu des femmes me parler de leur quotidien. Un quotidien qui est parfois bien sombre … Des veuves spoliées, humiliées et violentées après la mort de leur conjoint, des collégiennes et lycéennes abusées, qui voient leur avenir compromis suite à une grossesse précoce, des femmes affaiblies dans leur chair par des maladies telles que le Sida ou les cancers féminins, des épouses meurtries par les coups, physiques et psychologiques, qui leur sont donnés par l’homme qu’elles aiment…», a lancé Sylvia Bongo Ondimba.

33 recommandations précises dans 6 domaines d’actions prioritaires

La promotrice de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille a donc  fait savoir qu’elle ne pouvait pas rester insensible à «ces vécus traumatisants, inacceptables». Et d’ajouter : «En tant qu’épouse et Mère de la Nation, je me dois d’agir. D’agir vite. Avec vigueur, assiduité et détermination. Afin que chaque femme gabonaise, sans exception, puisse réaliser son potentiel professionnel, s’épanouir dans son foyer et vivre pleinement sa vie, protégée de toutes formes de violence et de discrimination».

La première dame du Gabon indique cependant que «si l’élaboration de la stratégie Gabon Égalité est une entreprise collective, son application réussie sera également collective». «Elle le sera, souligne l’épouse du chef de l’État, grâce à l’engagement personnel de chaque membre de nos communautés. Je remercie le Premier ministre et les membres du gouvernement qui ont fait le déplacement avec moi. Par leur présence à mes côtés aujourd’hui, ils réaffirment leur volonté de vous écouter, de vous servir et de répondre à vos préoccupations citoyennes les plus pressantes».

Dans une formule interactive, le Premier ministre ainsi que les ministres de la Santé et des Affaires sociales, de l’Intérieur, du Commerce et des PME-PMI, de la Justice, se sont succédés pour répondre aux préoccupations de la population et apporter des explications sur le contenu du programme Gabon Égalité. Un concept contenant 33 recommandations précises dans 6 domaines d’actions prioritaires que sont les violences faites aux femmes, l’éducation, la santé, le droit de la famille, la participation à la vie économique et l’émancipation politique. Toute chose visant à réduire les inégalités femmes-hommes.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Gabonaises, gabonais chers compatriotes. Cette femme vient parler à quel
    titre ? Parle-t-elle pour au nom de sa fondation moutouki ou au nom de l’état ? Sachez qu’elle n’est pas reconnue par la constitution, elle nous joue le coup de BLA. C’est la preuve que ABO n’est plus. Posez-vous les bonnes questions, quand on a été à l’école c’est pour apprendre à réfléchir par soi-même. ABO, le sosie, est aux Émirats Arabes Unis, qui a donné à cette femme l’autorisation de venir parler de nos affaires ? ABO est mort, c’est un sosie qui le remplace.

  2. NGUEMA BONGO dit :

    Putain de putain…..
    A quel titre cette dame ose t-elle parler au peuple gabonais?
    Quelle honte de voir un ministre d’Etat, une première ministre investis des attributs de la nation se mettre sous tutelle de la femme du Président.
    Mon Dieu, le peuple gabonais est -il vraiment maudit à ce point?

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