La réflexion pour la réforme en profondeur des championnats de première et de deuxième division (D1 et D2) en particulier, et du football gabonais en général, se poursuit. A la faveur de ces assises devant aboutir à leur modernisation en les rendant plus efficaces, compétitifs, fiables, crédibles et durables, quelques bons mots ont été recueillis, le 10 mai, lors de la première journée des travaux.

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Rose Christiane Ossouka Raponda, Premier ministre, chef du gouvernement

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«Le football représente beaucoup pour le peuple gabonais. Il est facteur indéniable d’insertion et de réinsertion sociale. Il contribue aussi à un meilleur encadrement de la jeunesse et enfin un puissant vecteur de cohésion sociale, d’harmonie, de paix et d’unité nationale. La Nation gabonaise aime le football. La Nation gabonaise tire une immense fierté de voir ses héros réaliser de grandes performances, ou des exploits mémorables lors des rencontres internationales. A cet égard, nous nous souvenons de la liesse populaire qui avait accueilli la qualification méritée de notre équipe nationale, les Panthères du Gabon, à la Can 2021, qui se déroulera en janvier 2022 au Cameroun».

Franck Nguema, ministre des Sports

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«Outre les infrastructures sportives construites à l’occasion des deux Can que notre pays a abrité en 2012 et en 2017, le football national a bénéficié depuis 2011 sur décision du président de la République, Chef de l’État, de financements conséquents en vue de sa professionnalisation.  Même s’il est vrai que cet effort a connu une application diverse d’année en année, il n’en demeure pas moins vrai qu’après neufs ans, au regard des chiffres cumulés en dizaines de milliards de francs CFA, l’État est en droit d’attendre des résultats à la hauteur des efforts… Les résultats attendus aux termes des réflexions menées sans tabou et de manière constructive seront des propositions de solutions pour concevoir une feuille de route adaptées à la mise en place d’un championnat national de football compétitif, attractif et pérenne, à la hauteur de nos moyens et dans l’intérêt général».

Pierre Alain Mounguengui, président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot)

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«Comme vous le savez si bien, c’est au lendemain de la Coupe d’Afrique des Nations, co-organisée en 2012 avec la République sœur de Guinée Équatoriale, que le président de la République, Son excellence Ali Bongo Ondimba, à la lumière de l’engouement suscité autour de cet événement, avait décidé de lancer la professionnalisation des championnats d’élite en vue de rendre compétitifs les clubs et donner au football national un rayonnement continental… Hélas ! près de dix ans après, nous constatons que malgré les moyens colossaux injectés par l’État, la professionnalisation du National foot n’a pas tenu ses promesses et les effets escomptés ne sont pas encore visibles. Le National foot n’attire plus, les sponsors se font toujours attendre, les recettes des matches sont quasiment insignifiants, les clubs sont prématurément éliminés sur le plan continental et l’épanouissement socio-économique des acteurs du football se fait toujours attendre».

 
GR
 

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