Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), multiplie les contacts avec les milieux diplomatiques en vue d’identifier les partenariats susceptibles d’apporter un appui technique et financier à l’action des Etats, notamment sur le plan sécuritaire.

Le Groupe des amis de la CEEAC. © D.R.

Le Groupe des amis de la CEEAC. © D.R.

 

A la lumière des recommandations des chefs d’Etat et de gouvernement, réunis le 16 février dernier à Yaoundé (Cameroun) en session extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale sur la question de la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, la CEEAC mène une opération de charme auprès de ses partenaires.

A la faveur d’un dîner de travail offert au «Groupe des amis de la CEEAC», le secrétaire général de la CEEAC a rencontré les diplomates des pays membres de ce groupe. Les USA, la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Union Européenne, le Japon, la Turquie, la Chine, ainsi que l’Egypte, le Maroc, le Comité international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, la FAO, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Union africaine (UA) étaient représentés à ce dîner.

Ahmad Allam-Mi a axé son intervention sur trois questions, notamment la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, la situation sociopolitique en République Centrafricaine et, les questions d’ordre organisationnel. La lutte contre Boko Haram a fait l’objet d’un exposé. Des origines du conflit au sommet extraordinaire des chefs d’Etat en passant par l’intrusion de ce groupe dans l’espace CEEAC avec l’attaque contre le Cameroun et le Tchad, la réunion de la Commission du bassin du lac Tchad, les rencontres parallèles de Nairobi et d’Italie ainsi que la réunion des chefs d’Etat en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, tout a été passé en revue. A la recherche d’un appui de la communauté internationale au plan d’action, le secrétaire général de la CEEAC a fait un véritable plaidoyer en faveur de la stratégie de paix initiée par les chefs d’Etat, notamment le plan d’action et le fonds spécial pour les actions humanitaires.

La République Centrafricaine est le ventre mou de la communauté au regard de sa situation sécuritaire. Raison pour laquelle, il est plus qu’impérieux d’éviter que les terroristes n’y trouvent une zone de repli en cas de fuite. D’où la nécessité de lui apporter une aide logistique conséquente. «Nous entendons mettre à jour les textes et actes constitutifs de la CEEAC afin de mieux les arrimer à ceux de l’Union Africaine…», a déclaré Ahmad Allam-Mi, introduisant la question de la réforme institutionnelle qui constitue son cheval de bataille. «Nous avons un partenariat avec la France et l’Union Européenne. Nous souhaitons qu’il s’étende à d’autres partenaires pour nous permettre de réussir notre réforme», a-t-il souligné. Si le chronogramme des réformes est bien respecté, les nouveaux textes seront signés en 2016.

Les diplomates et chefs d’institutions présents se sont félicités de la richesse et de la pertinence des informations reçues. Ils ont souhaité que pareilles rencontres se multiplient.

 

 
GR
 

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