Parmi les secteurs les plus durement touchés par la crise sanitaire actuelle, le tourisme préoccupe davantage le gouvernement et particulièrement le ministre Pascal Houangni Ambouroue qui estime à environ 20 000 le nombre d’emplois perdus à cause du Covid-19.

Faute d’argent, à cause du Covid-19, les opérateurs du secteur touristique ont dû licencier. © Freepik

 

Plus de cinq mois après le début de la crise sanitaire due au Covid-19, au ministère du Tourisme, c’est l’heure des comptes. Et le bilan est beaucoup moins reluisant qu’il n’y paraît de l’aveu de Pascal Houangni Ambouroue. À l’occasion de la tenue, jeudi 20 août, du séminaire interne visant une nouvelle orientation de ce secteur si durement touché, le ministre du Tourisme a estimé à environ 20 000 le nombre d’emplois perdus à cause du Covid-19. Et le risque de nouvelles pertes d’emplois court toujours si rien n’est fait dans les prochaines semaines, alors que nombre de structures subissent toujours les restrictions imposées par le gouvernement dans le cadre de la stratégie nationale de lutte et de riposte contre la pandémie.

«L’objectif de ce séminaire est de faire l’inventaire de toutes les préoccupations du secteur touristique et de voir avec les différentes entités quelles sont les solutions appropriées à mettre en place pour accompagner la mise en œuvre de l’existant, en vue de relancer l’économie de ce secteur», a expliqué Pascal Houangni Ambouroue, qui craint que des centaines d’entreprises soient contraintes de déposer le bilan avant la fin de l’année en cours.

Aussi, au nombre des solutions envisagées pour relancer le secteur, les participants à ce séminaire ont-ils évoqué la fin des «multiples contrôles» imposés aux opérateurs qui deviennent ainsi les cibles privilégiées de la parafiscalité. Les séminaristes préconisent donc l’harmonisation des procédures de contrôles entre entités, la délimitation du champ de compétences des différentes entités du secteur et la mise en place d’un guichet unique de paiement.

S’agissant des difficultés d’accès aux financements auxquels sont souvent confrontés les opérateurs du secteur, il est envisagé une réduction à moins de 10% du taux d’intérêt, ainsi que la mise en place d’un fonds de garantie à la Caisse de dépôt de consignation (CDC).

Ce séminaire interne fait suite à la rencontre tenue le 10 août dernier entre le ministre du Tourisme et le Club Tourisme de Libreville. Les derniers travaux entre les deux parties devraient aboutir à l’élaboration d’«un document de cadrage qui sera présenté à la Première ministre». Les opérateurs du secteur quant à eux piaffent déjà d’impatience.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Mopty dit :

    La faute à qui? A ce gouvernement illégitime et s incompétent.

  2. Mezui martial dit :

    J’ai perdu mon emploi à cause de cette crise 1 an après mon retour au gabon car le secteur du tourisme a été lourdement toucher, c’est bien de faire le bilan et donner les chiffres, 20000 emploi perdu veut dire pour moi 20000 famille en difficultés actuellement car ses personnes qui ont perdu le travail ont des enfants et des femmes à leur charge. Actuellement trouver un emploi en période de crise est un chemin du combattant. Je souhaite vivement que le gouvernement propose très vite des solutions concrètes pour sauver le secteur du tourisme qui embauche des nombreux gabonais.

  3. Gomez dit :

    Moi également j’ai perdu mon emploi dans le secteur aérien, j’ai Comme l’impression que tout est mis en place pour que la paranoïa nous tue. Ça fait déjà 4 mois que je suis sans revenu mon bailleur me regarde les yeux les yeux trouver un emploi actuellement est mission impossible.

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