Le ministre de la Santé a inauguré le 16 juin la banque du sang de la commune d’Akanda. Pour Guy-Patrick Obiang, c’est une avancée importante dans le système de santé gabonais qui, selon le directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), est autosuffisant en matière de transfusion sanguine.

Le ministre de la Santé avec quelques officiels devant la nouvelle banque du sang. © D.R.

 

A l’occasion de la célébration en différé, le 16 juin, de la Journée mondiale du donneur de sang, Le ministre de la Santé a inauguré une banque de sang dans la commune d’Akanda. «Le sang est une thérapie d’urgence. Qui dit thérapie d’urgence dit proximité. Au niveau d’Akanda, nous avons un grand hôpital et au niveau d’Okala et d’Angondjé, il y a des centres de santé. Il y a des besoins qu’il faut résoudre rapidement», a déclaré le directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), le Dr Olivier Rebienot Pellegrin.

«Entre Akanda et Libreville, il y a quand-même un certain nombre de kilomètres à parcourir et il était nécessaire de se rapprocher de la ville. Nous espérons au plus tôt, nous installer à Ntoum puisqu’il faut se rapprocher également des populations qui sont de ce côté», a-t-il ajouté

Branche du CNTS, ce centre est pour le ministre de la Santé Guy-Patrick Obiang, une «avancée importante dans notre système de santé». Si l’idée avec l’établissement de cette banque est de «rendre accessible et disponible le sang de qualité et le sang sécurisé», les banques de sang des centre hospitaliers régionaux ont pu préparer respectivement 24 831 et 4 688 produits sanguins labiles et permis de sauver près de 30 000 vies en 2021. «L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dit que les besoins en transfusion sanguine d’un pays représentent 1% de la population. 30 000 transfusions nous emmènent à une population théorique de 3 millions d’habitants», a déclaré Olivier Rebienot Pellegrin.

«C’est pour dire que nous sommes largement au niveau du Gabon en autosuffisance. Nous devons dire merci à tous nos donneurs», a-t-il ajouté. Selon lui et selon Guy-Patrick Obiang, c’est grâce à ce geste jugé salvateur des donneurs de sang que le CNTS a pu «atteindre les indicateurs fixés» en matière de transfusion sanguine.

 
GR
 

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