Ouverte le 30 octobre, la Session inaugurale (2e Session ordinaire) de l’Assemblée nationale de la Transition a pris fin ce vendredi 29 décembre. Occasion pour le président de cette chambre du Parlement, Jean François Ndongou, d’interpeller le Premier ministre, Raymond Ndond Sima, et de lui rappeler que «les chantiers sont énormes et nombreux». L’accès à l’eau et à l’électricité, l’entretien des axes routiers, les logements sociaux… demeurent au cœur des préoccupations des populations.

Le premier ministre (en bleu), la présidente du Sénat (au milieu) et le président du Conseil économique, social et environnemental, le 29 décembre 2023 au palais Léon Mba. © Com. Assemblée nationale

 

Près de deux mois après leur entrée en service, les députés de l’Assemblée nationale de la Transition, ont rendu leur première copie ce 29 décembre à Libreville. La session inaugurale (2e Session ordinaire), qui s’est achevée ce jour, a permis à ces «élus du peuple», notamment au président de l’institution de faire le bilan des travaux,  mais également d’interpeller le chef du gouvernement sur l’action à mener au service de la population gabonaise. 

Si cette session inaugurale a permis députés de la Transition de prendre la mesure de la tâche qui est la leur, elle leur a de même donné l’opportunité d’examiner les projets de loi et d’évoquer les préoccupations légitimes des populations. À ce sujet, le président de l’Assemblée nationale de la Transition souligne qu’il ne se passe pas des heures sans qu’ils ne reçoivent des requêtes des compatriotes ayant placé leur espoir sur les nouvelles autorités du Gabon depuis déjà quatre (4) mois. 

«Les Gabonaises et les Gabonais ont confiance au président de la Transition et à son gouvernement. Aussi, voudrions-nous vous inviter à être à la hauteur de leurs attentes, en accélérant davantage vos réformes dont les résultats sont déjà perceptibles et palpables», a-t-il exhorté.

Jean François Ndongou attire de même l’attention du Premier ministre et de son gouvernement sur quelques points à savoir : l’accès à l’eau et à l’électricité, l’entretien des axes routiers, les logements sociaux, les allocations d’études, les plateaux techniques des hôpitaux, l’amélioration du climat des affaires, le pouvoir d’achat.

Précisant ne pas demander au patron de l’administration de «régler en un jour tous les problèmes légitimes qui nous caractérisent», mais d’agir avec force et vigueur, tout en n’oubliant pas qu’il doit présenter une nouvelle Constitution, un nouveau Code électoral, en vue de la restauration de notre dignité.

Qu’à cela ne tienne, le président de l’Assemblée nationale de la Transition souligne que «2023 a été une période d’observation et de pédagogie». «Mais en 2024, nous devons commencer à humer le parfum des réformes structurelles que nous soutenons», a-t-il dit.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Ca m’avait échappé. Il semble qu’Oligui a voulu maintenir certain équilibre géopolitique. Les deux chambres du parlement sous Ali Bongo étaient présidées par un ressortissant de la Ngounié et un ressortissant de l’Ogooué Lolo, il n’a rien changé a part interchanger les strapontins. Les guisir quittent la présidence du Senat pour celle de l’AN et les Nzebis quittent l’assemblee nationale pour le Senat. Est-ce encore un signe que Oligui n’a pas de grandes ambitions de reformes?

  2. Gayo dit :

    Faire le meilleur pour les population gabonais, c’est raté ces derniers jours où on voit des mauvais choix être fait au détriment des urgences sociales et des initiatives pour la création des richesses. Oligui a offert plusieurs véhicules de 40 millions a des fonctionnaires qui pour la plupart n’ont pas un besoin plus grand dans leur service que les besoins en agriculture ou en entretien routier par exemple et un cheque de 7 milliards qui aurait été plus utiles pour financer l’entreprenariat des jeunes a l’heure où on continue à faire de la masse salariale de la fonction publique un gouffre financier.

  3. Gayo dit :

    J’espère qu’après la transition, les gens qui ont déjà tout eu du Gabon et qui ont plus de 70 ans comme Ndongou et Paulette se mettrons a la retraite. Je ne sais même pas s’ils savent utiliser efficacement les nouvelles technologies. Il faut laisser les jeunes comme Foumboula et les autres qui maitrisent mieux les enjeux modernes prendre le relais. Regardez la jeunesse des gouvernants partout dans le monde. Les défis de l’heure actuelle imposent un changement radicale qui consiste à laisser les jeunes de moins de 50 ans prendre la destiner des nations quand on veut aller vers le développement et le progrès et laisser les vieux au rang de conseiller spirituels et autorités morales. D’autant plus que la pauvreté des gabonais est accentué par des inégalités et une mauvaise distribution des richesses, Paulette et Ndongou ont déjà tout eu. Si on limite a 15 ans la presence dans les plus hautes fonction: présidents des institutions, ministre, directeurs généraux, etc. on réduira drastiquement la pauvreté et les inégalité en 20 ans. Pour le moment il n’y a aucune mesure suffisante pour aller dans le sens d’un meilleur partage de notre pays a tous. Le partage et c’est aussi une alternance qui consiste à voir des hommes comme Ndongou et Paulette qui ont deja tout eu, laisser la place à d’autres gabonais quand on a 70 ans.

Poster un commentaire