À l’ouverture solennelle de la première session parlementaire de l’exercice 2024, la présidente du Sénat de la Transition, Paulette Missambo, a lancé un appel vibrant à ses collègues pour redéfinir le rôle du Sénat durant cette ère de réformes institutionnelles. Au-delà du simple vote des lois, elle exhorte à une participation active dans l’évolution de la pratique politique, mettant en avant les valeurs démocratiques et les principes de bonne gouvernance.

La présidente du Sénat de la Transition, Paulette Missambo, a inauguré, le 1er mars 2024, la première session ordinaire de l’exercice parlementaire 2024, dénommée session des Lois. © Sénat

 

Dans un discours empreint de fermeté et de vision, Paulette Missambo a, le 1er mars 2024, devant les membres du gouvernement et des présidents des institutions de la Transitions, tracé la voie vers un Sénat plus engagé et plus représentatif des aspirations démocratiques du peuple gabonais. «Nous ne devons plus nous contenter de voter la loi», a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité d’un changement profond dans la manière dont les parlementaires exercent leur mandat.

Au-delà du simple vote des lois, les Sénateurs sont invités à une participation active dans l’évolution de la pratique politique, mettant en avant les valeurs démocratiques et les principes de bonne gouvernance. © Sénat

Au cœur de cette transformation, la présidente du Sénat a mis en avant plusieurs principes fondamentaux : l’égalité devant les règles, la transparence dans la diffusion de l’information, le respect de la souveraineté populaire et la recherche de solutions justes et équitables. Ces valeurs, a-t-elle souligné, doivent guider chaque action politique et citoyenne entreprise par les membres du Sénat.

La présidente du Senat a également exhorté ses collègues à saisir l’opportunité offerte par la Transition pour renforcer les acquis démocratiques du pays. Appelant à l’exemplarité et à la sagesse dans toutes les actions parlementaires, Paulette Missambo a souligné le rôle crucial du Sénat en tant que chambre composée de membres expérimentés, elle a appelé à une approche sage dans l’examen des lois et dans la prise de décision.

© Sénat

«Le Senat étant la Chambre du Parlement composée des hommes et des femmes pétris d’expériences, le peuple gabonais doit pouvoir percevoir la dimension sagesse dans toute son action. Sagesse dans l’examen des textes de lois, dans l’approche des problèmes portés à sa connaissance et sagesse dans les décisions à rendre», a exhorté la présidente de la haute chambre du Parlement.

Le dialogue et la confiance ont été identifiés comme des éléments essentiels pour consolider le tissu social et promouvoir le vivre-ensemble. Missambo a insisté sur la nécessité de restaurer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés, et sur l’importance de convaincre le plus grand nombre de la nécessité d’accompagner la Transition. «L’écoute et le dialogue sont des préalables au raffermissement du vivre ensemble. Rétablir des liens de confiance entre gouvernants et gouvernés, convaincre le plus grand nombre de la nécessité d’accompagner la Transition constituent sans doute les tâches les plus exaltantes du moment», a-t-elle prescrit.

À travers son discours solennel, l’ancienne patronne de l’Union bationale a tracé une feuille de route ambitieuse pour le Sénat, soulignant son rôle crucial dans la consolidation de la démocratie et la construction d’une société plus juste et équitable pour tous les Gabonais. Son appel à une transformation radicale du Sénat témoigne de sa volonté de placer les valeurs démocratiques au cœur de l’action parlementaire.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MBENG-ZAMBE dit :

    La seule transformation qui vaille du sénat, c’est sa disparition.Lassemblée ou le CESE suffisent. Sinon on fait disparaitre le CES et un sénat hyper réduit reste.

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