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Transport Libreville-Port-Gentil : La gourmandise frauduleuse des compagnies maritimes
Pour limiter le nombre de voyageurs par respect de la distanciation sociale, en raison de la crise sanitaire, les compagnies de transport maritime ont été contraintes, en mai dernier, à augmenter le prix du billet Port-Gentil-Libreville. Deux mois après, les transporteurs font à nouveau le plein de passagers sans avoir revu à la baisse les prix du billet.
En mai dernier, les compagnies de transport maritime ont augmenté le prix du billet Port-Gentil-Libreville. Le prix de la traversée en classe ‘’Economique’’ est ainsi passé à 35 000 francs, contre 28 000 francs auparavant. Pour les enfants, le prix du billet s’est envolé à 30 000 francs CFA au lieu de 28 000 francs précédemment. En classe ‘’Affaires’’, le prix du billet a été maintenu au tarif unique de 50 000 francs CFA. Une hausse tarifaire visant à supporter les contrecoups de la crise sanitaire. La raison principale avancée par les navigateurs était la limitation du nombre de voyageurs et le respect des mesures barrières dont la distanciation sociale, pour éviter la transmission du Covid-19.
Sans broncher, les voyageurs ont accepté cette situation. Dans les catamarans, il y avait effectivement des sièges vides pour respecter la distanciation sociale.
Toutefois, après deux mois d’application de cette mesure sanitaire, les transporteurs sont revenus sur leur décision en faisant à nouveau le plein des navires. Mais les tarifs des billets n’ont pas retrouvé leur niveau d’antan. «Ce siège qu’on payait et qui justifiait l’augmentation des tarifs n’est plus vide. Alors pourquoi payons-nous toujours 35 000 et 30 000 francs CFA ? Pourquoi les tarifs ne reviennent pas à 28 000 francs CFA comme avant ?», s’interroge une influenceuse sur Facebook.
Peut-être que les compagnies souhaitent amasser le maximum d’argent pour panser les plaies nées de la pandémie. Par ailleurs, ni les autorités ni les organisations de défense des droits des consommateurs ne disent rien sur cette affaire dont les principales victimes sont les ‘’pauvres’’ passagers. Les transporteurs maritimes seraient-ils désormais rongés par la cupidité ? Vivement que les choses reviennent à la normale dans les meilleurs délais. Car, en ce temps de crise sanitaire, c’est dur pour tout le monde, pour les voyageurs comme pour les compagnies de transport maritime.
3 Commentaires
Un peu de sérieux quand même, et un peu de recherche, vous dira que la fréquence des voyages entre Lbv et Mot est toujours limitée par le gouvernement.
Fréquence des rotations ? Ce n’est pas le même sujet. Il était, entre autres, question de limiter le nombre de voyageurs pour le respect des mesures barrières dont la distanciation sociale. Il est question dans cet article de bateaux bondés, sans distanciation entre les passagers. Le vécu personnel de notre journaliste et de nombreuses vidéos témoignages en font foi sur les réseaux sociaux. Les voyageurs n’étant pas vos associés, le retour à la normale du taux de remplissage devrait tout de même se répercuter sur le coût du billet, ne fut-ce qu’un tout petit peu.
Avec un gouvernement passif comme le nôtre, à quoi bon s’attendre de lui??? Voici des gens qui ne se pressent jamais quand il s’agit du domaine social. Les prix augmentent dans les transports routiers, maritimes, les denrées alimentaires etc. On les voit pas. Mais que la population fasse une marche de protestation, là on verra tous les grands costumes de la République et les grands discoureurs de sortis.