En course pour la présidence de l’Union nationale (UN) dont il est le secrétaire exécutif adjoint sortant, Paul-Marie Gondjout était récemment à Lambaréné et à Oyem où il a invité les militants au rassemblement, y compris autour de sa candidature qu’il considère comme un appel au sursaut patriotique au risque de continuer à voir les biens du Gabon accaparés par d’autres.     

Paul-Marie Gondjout (1er à gauche), à Oyem, en juillet 2021. © Gabonreview

 

Si la date du prochain congrès électif de l’Union nationale n’est pas encore connue, les deux candidats en lice, Paulette Missambo et Paul-Marie Gondjout, poursuivent leur campagne pour tenter de prendre la tête de ce parti de l’opposition. Le secrétaire exécutif adjoint chargé des Élections sortant était récemment à Lambaréné (Moyen-Ogooué) et à Oyem (Woleu-Ntem) où il a tenu à rappeler à ses compagnons les bases ayant concouru à la création de leur formation politique 10 ans plus tôt.

«C’est important de se le rappeler, parce que ce sont des bases d’unité, de rassemblement, elles sont actuelles. Dans un Gabon déchiré, divisé, il est important que nos concitoyens puissent se rassembler sur des choses communes, importantes ; et nous commençons cela dans l’Union nationale. Je pense que c’est un message qu’on doit passer à tous les Gabonais, parce qu’actuellement, nous nous autoflagellons pour tous les problèmes que nous connaissons dans le pays. Or, il y a un temps où nous devons nous rassembler pour régler ces problèmes sinon nous n’aurons que nos yeux pour pleurer quand d’autres personnes viendront prendre le pays à notre place. Ce n’est pas le moment de se laisser faire. Les Gabonais doivent se réveiller, prendre en main leur pays», a-t-il expliqué à la presse après son discours prononcé le 22 juillet dernier devant plusieurs dizaines de militants dans le chef-lieu du Woleu-Ntem.

Après les villes de Lambaréné et d’Oyem, Paul-Marie Gondjout entend poursuivre sa campagne dans d’autres localités du pays avec ce seul message de rassemblement. Le candidat promet par ailleurs que ces rencontres avec la base du parti ne s’arrêteront pas après son élection à la tête de l’UN. «Les militants de notre parti peuvent s’attendre à voir leur président très régulièrement avec eux sur le terrain, parce que nous voulons faire de l’Union nationale un parti citoyen. Or, si nous voulons que le Gabon revoie ses fondamentaux, il faut aller voir les Gabonais là où ils sont», s’est-il engagé.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Fiona Fiona dit :

    La betise insisté toujours… Il croit avoir affaire à une élection nationale au scrutin universel direct… Il ne sait pas dans quoi il est engagé et c’est un parti qu’il peut gérer ?

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