Selon une information du site de la radio Génération nouvelle, les étudiants de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) à Franceville, dans le Haut-Ogooué, sont à leur tour entrés dans une colère noire pour protester contre l’exclusion de leur camarde, à quelques semaines la fin de l’année.

Université des sciences et techniques de Masuku en grève

Si hier lundi 21 mai 2012 à Libreville, les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) ont battu le bitume pour aller remettre un manifeste au Premier ministre Raymond Ndong Sima, en vue de protester contre la supposée intrusion du politique dans la gestion de leur institution, mais aussi contre l’exclusion de leurs condisciples et les risques d’une année blanche, ceux de l’USTM leur ont emboité le pas dans la nuit, aux environs de 23h30 minutes. A leur tour, ils ont barricadé, selon Génération nouvelle, la route menant à la commune voisine de Moanda.

«Ce que nous déplorons, entre autres, c’est d’abord l’exclusion précipitée des étudiants alors que nous sommes presque en fin d’année. Nous estimons que ce n’est pas normal : laisser les prétendus admis à l’exclusion terminer avec les examens puis les exclure dès la fin des cours, aussi la situation que nos frères de l’UOB vivent», a indiqué un des manifestants joint au téléphone par la rédaction de Génération nouvelle.

Le mardi 22 mai à Libreville, les étudiants de l’UOB et les policiers ont de nouveau procédé à leurs éternelles courses poursuites, avec à la clé des tirs de grenades assourdissantes pour repousser les foules. Une chose reste certaine, c’est que la situation est désormais très tendue et les autorités gouvernementales devraient tout faire pour trouver des solutions concrètes à ces problèmes qui se posent avec récurrence dans les grandes universités gabonaises.

«La politique mise sur pied par le président de la République Ali Bongo Ondimba, celle de privilégier la non expatriation de nos enfants à l’étranger en leur augmentant la bourse est une bonne initiative, mais hélas les dirigeants ne suivent pas  pour mettre en musique la politique instauré par le président de la République ! Il faut que ça change cette situation n’aide personne sinon fragilise l’élite gabonaise», relève un parent d’étudiant.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Marshall dit :

    Il faut que le gouvernement fasse quelque chose pour freiner ce problème, le ministère de l’enseignement supérieur semble ne pas être capable de gérer ce mal.

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