Face à l’inertie des autorités, le Syndicat national de l’Université des sciences de la santé (Sy.na.uss) a suspendu les examens de rattrapage du 2nd semestre.

© D.R.
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Bienvenue au pays des revendications serait-on tenté de dire, après ce nouveau mouvement d’humeur lancé le 8 septembre à Libreville par le Syndicat national de l’université des sciences de la santé (Sy.na.uss). En grève depuis 3 mois, le syndicat a décidé de durcir le ton en suspendant le déroulement des examens de rattrapage du 2nd semestre, censés démarrer le jour même. Au titre des revendications, les grévistes réclament la prime de rendement des 2e et 3e trimestres 2014, des heures complémentaires, des heures de surveillance et de commissions d’examens à la faculté de médecine. Les syndicalistes exigent également l’octroi de la Prime d’incitation à la performance (PIP), l’association dans les instances décisionnelles et la nomination de secrétaires généraux de l’Université des sciences de la santé et de la faculté de médecine.

Du côté des étudiants, c’est bien évidemment le désarroi. «C’est frustrant, car ça fait plusieurs semaines qu’on ne dort pas assez, qu’on se prive, pour en finir avec ces examens. Et là, ce sont encore des privations de sommeil en vue puisque tout est à refaire», a affirmé, dépité, un étudiant. «Nous espérons que la situation va s’arranger et que la doyenne nous contactera d’ici la semaine prochaine pour reprendre les examens», a espéré Freddy Massanda, président de la mutuelle des étudiants de l’USS.

Selon le vice-président du Sy.na.uss, leurs revendications ont déjà été transmises au rectorat de l’université, à la primature et même à la présidence de la République. Sans suite. D’où leur colère. La balle est désormais dans le camp des autorités compétentes car, a averti Athanase Onguila, «cette fois, sans aboutissement favorables de nos requêtes, nous ne viendrons pas travailler».

Déclenchée il y a 3 mois, cette grève n’a jusque-là pas gêné le fonctionnement de l’administration du fait du respect du service minimum. Désormais, seul le laboratoire de l’USS est fonctionnel mais, les grévistes affirment qu’ils mettront fin au service minimum dans les prochains jours si rien n’est fait.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. John mba dit :

    Depuis que la faculté de médecine existe et que les examens se succèdent comment expliquer qu’on assiste à ce genre de situations? Les responsables doivent assurément savoir les exigences en terme de personnel de matériel et de finances que necessite l’organisation d’examens qui ont pourtant lieu tous les ans. Mais cette situation n’est que le triste reflet de gestion que l’on fait notre système de santé. On ne peut pas continuer à jouer aux inconscients et à nous amuser avec notre santé. La santé c’est la vitrine d’un pays. L’état du système de santé va avec le niveau d’avancée d’un pays. En Afrique on reste encore embourbé dans les considérations rétrogrades qui nous amènent à ne pas accorder assez de moyens à notre système de prendre son envol. Il faut qu’on comprenne que la médecine de qualité n’est pas pour les pauvres car elle exige d’énormes investissents aussi bien matériels, financiers que humains. Au Gabon, avec les hôpitaux de pointe qui poussent et la sécurité sociale qui ouvre les porte des ces hôpitaux à toutes les classes sociales, on a de quoi faire pâlir d’envie la plupart des pays classés dans notre catégorie. De plus notre système de santé est doté d’un programme qui coûte près de 600 milliards tous les 5 ans. Ce qui nous manque c donc le sérieux et le sens de responsabilité pour amener tout cela a fonctionner comme il le faut. Il y’a des possibilités pour donner à chacun les moyens nécessaires qui participent à encourager le travail bien fait. Il n’est pas concevable que nos médecins avec des consultations payés à 7500 se retrouvent à partager des toilettes et les latrines dans des quartiers sous intègrés avec des vendeurs à la sauvette de mont bouet, parcek quand la cnamgs verse cet argent aux chefs des hôpitaux on en perd la trace…Avec les cnamgs le médecin devrait vivre dignement au dessus de la catégorie moyenne. Mais il est à son niveau victime de ce rapport malsain qu’ils ont en haut avec l’argent qui n’est pas le leur. Et ça se prolonge finalement jusque dans la gestion de l’argent alloué à l’organisation des examens servant à sélectionner les futurs médecins qui ambitionnent de nous soigner plutard. À quel saint finalemt se vouer? Sommes nous bons à rien à ce point?
    Par ailleurs, y’a Ali fo faire tu vas annuler cette histoire de PIP là à cause de Dieu. Pardon. Ça va nous plomber. Augmente les salaires, subventionne les aliments de première nécessité ou les matériaux de construction qui coûtent les yeux de la tête et nous privé d’une propriété ou augmente de façon harmonieuse les salaires en tenant compte des niveaux de qualification là…mais annule la PIP et les fonds communs. La ville fait déjà partie du top 10 des plus chères au monde et les pipi et fonds communs ne participent qu’à augmenter les prix. Même louer devient impossible sauf dans les maisons en contre plaqués pour l’instant. Faut arrêter cette saignée. Voilà déjà que tout le monde réclame sa part. Eh Dieu…à cette allure là, il faut rien attendre de demain…pitié vraiment pitié comme chantait mauvaise haleine…

  2. albert dit :

    De toute façon bientôt le SNEC va aussi lancer son mouvement vu que les mêmes cause produise les mêmes effets.

  3. Madouaka dit :

    Il faut tuer Firmin OLLO c’est ça faute. ENGONGOLE é bele bya

  4. nguegue dit :

    C’est fort dans cette fac de medecine(uss) où chacun est chef et commande comme il veut.comment concevoir q ds d’autres pays le doyen est elu par ses paires mais ici chez ns c’est par decision du conseil de ministre kon nomm le doyen d’une fac tout simplement pcq la politique q tout.voila les etudiants ki ont passé toute l’année ds les cahiers sans vac et le jr de l’examen vs leur dites q ya pa exam.en fait a l’uss tout n va pas bien surtout q c’est maintenant ces 3 femmes ki dirige la fac.les resultas sont tjrs catastrophiq ils font passer leurs enfants et les enfant des autres doivent echoués.c’est trop dure cette fac pcq ls enseignants sont de mauvaise foi.cmt concevoir q les prrsonnes avc ki ta commencé la fac de medecine vont ds d’autres pays termine et rentre et toi tu es tjrs là tout simplement pcq il veulent te retarder alors q notre pays a besoin des medecins.vive que tout devient normal ya ali.

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