La Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) et la Direction générale du commerce (DGC) ont lancé, le 20 mai dernier, une vaste opération de contrôle des prix et des stocks des produits alimentaires dans le cadre de la lutte contre la vie chère.

Visite inopinée des délégations de la DGCC et DGC dans une grande surface de Libreville. © Facebook/dgccrf.gabon

 

Sérieusement entamé par la pandémie du Covid-19 sévissant dans le pays depuis mars 2020, le pouvoir d’achat des ménages redevient une préoccupation des pouvoirs publics. Déterminé à le restaurer, le gouvernement a renforcé les contrôles des prix et des stocks des produits alimentaires, depuis le 20 mai dernier, sur l’étendue du territoire national, via la Direction générale de la concurrence et de la consommations (DGCC) et la Direction générale du commerce (DGC).

© Facebook/dgccrf.gabon

Lutter contre la vie chère est donc l’ambition de cette nouvelle opération lancée conjointement par les directeurs généraux de ces deux structures et s’étalant sur l’ensemble du territoire national. Le directeur général du Commerce, Jean François Yanda, et celui de la Concurrence et de la Consommation, Luther Steeven Abouna Yangui, se sont rendus dans plusieurs espaces commerciaux de Libreville dans le but de s’assurer du respect de la mercuriale par les opérateurs économiques.

Ces contrôles concernent les importateurs, les grossistes, les supermarchés et les commerces de proximité. Ils permettent, selon le DGCC, de vérifier, in situ, que le respect des prix et la disponibilité des produits dans les différents commerces sont effectifs et sans équivoque. «Les  commerçants véreux qui ont pris la liberté d’augmenter les prix, de façon cavalière et illégale, répondront de leurs infractions et en seront sanctionnés par des amendes. Les cas les plus graves pourront même conduire à des fermetures de magasins, notamment en cas de récidives», a-t-il expliqué.

Le DG du Commerce, quant à lui, est revenu sur les constats déplorables faits sur le terrain au cours des contrôle inopinés dans près d’une dizaine de structures. «Nous avons relevé à certains endroits plusieurs dépassements de prix, notamment sur les huiles, les cuisses de poulet, le poisson de type bar, ainsi que des pénuries de certains produits comme le sel, les huiles, les conserves de sardines à l’huile», a-t-il fait savoir.

Quoi qu’il en soit et loin de dédouaner les opérateurs véreux, il est à relever que le Covid-19 a largement contribué à affaiblir tous les secteurs d’activités. Il a par exemple fortement bouleversé la production, les chaînes logistiques d’approvisionnement et de distribution.

Les contrôles vont progressivement s’intensifier et s’étendre à tout le pays sur quatre semaines renouvelable en fonction des besoins, assurent les deux directions.

 
GR
 

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