Le monde a célébré le 1er décembre la Journée mondiale de lutte contre le Sida. Sous le thème « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au Sida à l’horizon 2030, mettre fin aux pandémies », cette célébration s’est faite dans un contexte de doute tant, selon l’Onusida, 40 ans après le signalement des premiers cas la menace plane toujours sur l’humanité. Au Gabon, la tranche d’âge la plus touchée se trouve entre 15 et 49 ans.

Au Gabon, des clubs santé pour les jeunes pourraient être réactivés pour atténuer la menace. © D.R.

 

Le 1er décembre, le Gabon à l’instar de la communauté internationale a célébré La journée mondiale de lutte contre le VIH Sida. Sous le thème « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au Sida à l’horizon 2030, mettre fin aux pandémies », un accent particulier a été mis sur les jeunes. Carn selon la directrice générale de la prévention du Sida (DGPS) comme la directrice nationale du Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida (Onusida), «la tranche d’âge la plus touchée se trouve entre 15 et 49 ans». Si Amissa Briana Bongo Ondimba estime que c’est réelle menace pour le développement des pays et le Gabon en particulier, le ministre de la Santé a insisté pour sa part ce 1er décembre sur le fait que «le Sida existe toujours».

A en croire la directrice de l’Onusida au Gabon, à travers le monde, les infections au VIH ne baissent pas assez vite pour atteindre l’objectif d’une éradication de la maladie d’ici à 2030. «La menace du VIH plane toujours sur l’humanité, 40 ans après le signalement des premiers cas de Sida», a déclaré le Dr Françoise Ndayishimiye. A en croire son propos, il s’agit d’un retard imputable à des inégalités structurelles qui entraveraient «les solutions efficaces» de prévention et de traitement du VIH. L’Onusida a d’ailleurs décidé de mettre l’accent sur l’éradication urgente des inégalités qui alimentent l’épidémie du Sida. «Sans actions audacieuses contre ces inégalités, le monde risque de manquer à atteindre la fin du Sida d’ici 2030», a-t-elle alerté.

Des clubs de santé dans les écoles pour la sensibilisation

En clair, le virus continue de circuler et les personnes atteintes ne sont pas guéries. Face à une absence de vaccin contre le Sida, les personnes infectées doivent faire face à un traitement à vie. Au Gabon, des mesures ont été prises et visent l’accès universel des populations aux services de traitement et aux soins.

Un scandale d’antirétroviraux périmés a éclaté en septembre dans le pays, mais près de 3 mois après, les malades se plaignent toujours des insuffisances d’antirétroviraux. Les contraintes liées à la pandémie du Covid-19 expliqueraient cet état de fait et le gouvernement mise sur les actions de sensibilisation pour prévenir d’éventuelles transmissions.

Le ministre de la Santé qui compte orienter ces sensibilisations vers les jeunes, a indiqué le 1er décembre qu’avec l’appui du ministre de l’Education nationale, le ministère de la Santé réactivera les clubs santé dans les établissements. Selon Guy-Patrick Obiang, ces clubs santé qui seront animés par des jeunes devraient permettre de mettre à leur disposition des outils de prévention, de contraception et surtout des actions de sensibilisation. «La bonne sensibilisation protège. Le rôle du gouvernement est de pouvoir rattraper ce retard 2020 lié à la pandémie du Covid-19», a-t-il assuré.

 
GR
 

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