Selon les résultats de l’enquête réalisée en 2019 par le Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida (PLIST), 12.000 personnes infectées au VIH-Sida et suivies au Centre hospitalier universitaire de Libreville ont été perdues de vue sur une file active de plus de 15.000 malades.

Le CHUL a perdu de vue 12 000 sidéens. © Gabonreview

 

Le Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH-Sida (PLIST) dit se préoccuper des personnes vivant avec le VIH-Sida et traitées au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Le service d’infectiologie de cette structure hospitalière «a fait l’objet d’attentions toutes particulières de la part du PLIST». Dans le cadre des revues périodiques du PLIST, les résultats de la supervision du service d’infectiologie, portant sur les conditions de prise en charge et de suivi des personnes vivant avec le VIH-Sida dans cet hôpital ont été restitués.

«Ces résultats issus de l’enquête réalisée en 2019 révèlent que plus de 12.000 personnes infectées sont perdues de vue sur une file active de plus de 15.000 personnes atteintes du VIH-Sida, recensées dans le service d’infectiologie du CHUL qui est le 2ème centre de prise en charge des malades du Sida au Gabon». Selon le CHUL, cet état de fait «est contraire aux objectifs fixés en 2015 par l’Engagement de Dakar, souscrit par le Gabon, qui oblige au dépistage et à la mise sous traitement de toutes les personnes vivant avec le VIH-Sida et in fine, baisser les contaminations et éradiquer la maladie d’ici à 2030».

Le PLIST qui plaide pour le respect des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des directives nationales, recommande à la direction générale du CHUL «d’informatiser et de moderniser le service dédié à la prise en charge des personnes vivant avec le VIH-Sida». Selon le CHUL, une supervision est prévue cette année et le PLIST se félicite «des avancées notoires réalisées au sein du service d’infectiologie du CHUL».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ponce Pilate dit :

    Et avec cela, on va les vacciner alors qu’il y a une contre indication à vacciner des séropositifs avec des vaccins à ARNm à cause de la rétrotranscription et donc la modification génétique.

    D’ailleurs, on fait quoi de la rétrotranscription des virus silencieux associée au vaccin à ARNm ?

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