Lministre de la Santé et des Affaires Sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, a rencontré le 5 mai l’ensemble des points focaux des commissariats de police du Grand-Libreville œuvrant dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme gouvernemental «Gabon égalité» basé sur la promotion des droits de la femme et de la réduction des inégalités femmes-hommes.

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales devisant avec les points focaux, le 5 mai 2022, à Libreville. © D.R.

 

Partant du fait que les femmes gabonaises sont confrontées à plusieurs formes de violence avec une forte prévalence des violences sexuelles et économiques, le gouvernement a mis sur pied un programme de recherche des équilibres baptisé «Gabon égalité». Dans ce cadre, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, a échangé, le 5 mai, avec les points focaux de ce programme exerçant dans les Commissariats de police du Grand-Libreville.

Il s’est agi pour ces parties prenantes de la lutte contre les violences faites aux femmes en particulier de consolider le dispositif d’assistance juridique des femmes victimes de violences autour du numéro vert gratuit 1404. Le chef du département de la Santé a invité ces points focaux à une meilleure synergie et à une mutualisation des actions aux bénéfices des différentes victimes des violences basées sur le genre (VBG).

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Guy Patrick Obiang Ndong souhaite, pour plus d’efficacité, que les différents commissariats mettent en place des équipes de veilleprêtes à intervenir en cas d’alerte via le numéro vert 1404. Pour lui, les différentes parties prenantes de ce projet doivent contribuer à mettre fin à toutes ces violences pour le bien-être des femmes et de la société en générale.

Il a indiqué avoir saisi son collègue en charge de l’Intérieur pour l’organisation des rencontres mensuelles de reporting. Celles-ci permettront notamment d’établir une traçabilité des différentes interventions à la suite des appels du 1404.

Toutefois, face aux difficultés que rencontrent les agents de police dans le règlement des frais de réquisition de médecin par certaines familles démunies, le ministre a préconisé la prise en charge de ces frais par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) dans le cadre des filets sociaux.

 

 
GR
 

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