Pour mener à bien le processus de transition qu’il a engagé depuis la prise du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le général de Brice Clotaire Oligui Nguema fait le tour des pays de la sous-région. À Bujumbura le 20 octobre, il a dit compter sur ce pays membre du Conseil de paix et de sécurité de Nations unies.

Brice Clotaire Oligui Nguema et Evariste Ndayishimiye à Bujumbura, le 20 octobre 2023. © Com présidentielle

 

Président de la transition et chef de l’Etat gabonais depuis sa prise du pouvoir avec le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Brice Clotaire Oligui Nguema poursuit sa tournée dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Pour faire face aux sanctions et surtout mener à bien le processus de transition, il a besoin de l’aide de ces différents pays. «Nous arrivons ici parce que le Burundi est un pays membre de la CEEAC et fait partie du Conseil de paix et de sécurité de l’Onu», a-t-il laissé entendre le 20 octobre au Burundi. «Donc c’est en ce sens que nous comptons sur le Burundi», a-t-il indiqué.

Accueilli avec les honneurs dus à son rang, l’homme qui s’est entretenu avec Evariste Ndayishimiye, le président burundais, s’est dit satisfait de cette visite. «Nous repartons satisfaits et heureux de cette visite», a-t-il déclaré.

Dans la foulée de cette visite, il a, comme partout où il passe, rencontré la diaspora gabonaise à qu’il a expliqué les raisons de sa prise du pouvoir qu’il qualifie de ‘’Coup de liberté’’. «Les situations ont changé depuis le 30 août avec ce vent de liberté», a-t-il dit aux Gabonais du Burundi, les invitant par ailleurs à rentrer au pays. Selon un communiqué de la Communication présidentielle, la diaspora gabonaise a interpellé le président de la transition sur la nécessité d’entamer des chantiers d’urgence liés entre autres, à la création d’emplois décents.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguéma, merci pour ta visite au Burundi. C’est très bien de créer des liens avec les autres Pays d’Afrique. Mais penses aussi à ton propre pays. La culture et les atraditions PYGMEE seront SOURCE DE REVENUS pour notre pays le Gabon. Serge Makaya te le dis avec CERTITUDE.

    https://www.youtube.com/watch?v=ce2SeJBkWlo

    https://www.youtube.com/watch?v=RBNLjSKHakg

  2. Serge Makaya dit :

    ON PEUT FAIRE BEACOUP DE CHOSES SANS L’AIDE DE LA FRANCE, DE L’EUROPE OU MEME DES USA. ET LES RUSSSES QUE NOUS MAUDISSONS AVEC LES CHINOIS POURRAIENT ETRE PLUS UTILES QUE LES AUTRES NATIONS CALCULATRICES… A BON ENTENDEUR…

  3. Gayo dit :

    Communauté gabonaise au Burundi? Mais cette histoire de penser que le gabonais doit nécessairement vivre au Gabon est une véritable hérésie. Tout les grands pays ont aussi une grande diaspora. Avec 40% de taux de chômage des jeunes, le Gabon n’est absolument pas prêt à accueillir toutes les compétences dont elle dispose dans la diaspora, avec un tel manque d’emploi. Il ne manque pas de main d’œuvre au Gabon mais de travail. On peut comprendre que ce qui sont dans des secteurs où le pays manque de main d’œuvre soient appelés à rejoindre le pays, mais pour les autres, le plus important est de mettre en place des mécanismes pour que la diaspora gabonaise soit grande et utile pour bâtir le pays de là où ils sont, et que le pays devienne attractif lorsqu’ils sont prêts à rentrer. Exemple, le sulfureux Hermann Kamonomono apres avoir vu la difficulté pour un gabonais de la diaspora d’acquérir un terrain enregistré pour construire chez lui, voulait mettre en place une politique visant à réserver des parcelles pour la diaspora, une mesure qui ne peut prospérer sans que cela ne soit traduit en lois et en projet gouvernemental. La diaspora gabonaise, souvent très instruite avec un pouvoir d’achat plus elevé est certainement prête a invertir dans les biens immobiliers au Gabon où la crise du logement appauvri davantage les famille et rend plus difficile l’acces à la propriété. L’environnement du foncier au Gabon décourage plus d’un. Pas seulement le foncier, tout l’environnement des affaires, le service publique qui est pourri. Le président Oligui est un affairiste, ceux du système qu’il hérite est sont affairistes. Mais on ne peut pas s’en sortir avec des politiciens payés a plusieurs centaines de millions pour venir polluer le monde des affaires avec le trafique d’influence et la corruption pour favoriser leurs entreprises qui souvent surfacture l’état, font des travaux bâclés ou reçoivent de l’argent sans rien réaliser en toute impunité. Pays qui doit encore tout construire, la CNNI ne pouvait pas prospérer avec un Alihanga DG et en même temps propriétaire des entreprises sous-traitante qui surfacturent. Le Gabon a ce stade ne peut s’en sortir avec un Opiangah aux mines alors qu’il est un operateur dans le domaine et qu’on ne dispose pas de mécanisme pour s’assurer qu’il se retire du contrôle et de la gestion de ses entreprises pendant qu’il est au gouvernement comme aux USA que Oligui prend en modèle. Ceux qui veulent faire les affaires dans des domaines aussi importants doivent laisser la politique comme en France. Quand on prend les modèles asiatiques comme en Corée du Sud, les pères du développement de ces pays se sont reposés sur des familles d’industriels tels que Samsung pour la transformation industrielle du pays et ceux-ci se sont concentrés sur les affaires sans chercher à gérer en même temps la politique. Qu’Opiangha avec ses milliards (peut etre eu de façon inique) se concentre a utiliser ses moyens pour que les gabonais prennent plus de place dans l’exploitation et la transformation de leurs ressources et laisse la politique pour ne pas etre juge et partie et que le gouvernement soutienne par tous les moyens ses efforts pour arriver au transfert de compétences et de technologies pour aider le Gabon a prendre le contrôle de son économie.

  4. Axel SAMBA dit :

    GabonReview je ne comprends pas pourquoi vous censurez mon commentaire que j’ai publié ici dans cet article à deux reprises. C’est un commentaire dénonciateur, critique c’est vrai, ce qui est normal dans la pure tradition démocratique, mais il n’est pas insultant pour le censurer quand même. Je le publie à nouveau une fois de plus.

    Je croyais retrouver dans “Gabon Review” aujourd’hui (après que je n’ai plus lu des infos ici, il y’a déjà un bon moment) une info sur la visite de Oligui au pays du satrape Kagame. Car c’est l’objet même de ma visite d’aujourd’hui dans ce site. Et étant qu’il n’ya pas cette infos ici dans Gabon Review, j’ai pensé commenter celle-ci qui est liée à ce voyage, puisqu’avant Oligui aille au Burundi, il est passé par le Rwanda, même si c’était une visite éclair au Rwanda. D’où même ça m’étonne que cette infos du Rwanda ne figure pas ici.

    Alors, j’ai lu une story qui m’a attiré l’attention de “Gabon Times” dans laquelle Oligui veut s’inspirer de la “discipline et de l’ordre au Rwanda” pour faire la même chose au Gabon, avec par exemple le service militaire au Gabon.
    Le Gabon a t-il vraiment besoin d’un service militaire obligatoire au moment il est loin d’être un pays situé dans une zone d’insécurité?! Ou le Gabon a t-il un défi sécuritaire intérieur qui le pousse à établir un service militaire obligatoire? Bien entendu que non, voilà comment les dirigeants africains n’ont pas le sens de priorité, et ça qui retarde l’Afrique.
Le Gabon a comme priorité l’économie, ainsi le Gabon doit mener une guerre économique totale pour donner un meilleur cadre de vie à ses habitants vue la richesse du pays, et le niveau de vie de la population en général, il y’a un grand décalage.
    Un exemple: Israël (vue que l’actualité parle de ça aussi) avait instauré un service militaire obligatoire parce qu’il est entouré des ennemis mortels qui veulent le faire disparaître de la carte géographique au Moyen-Orient et ces ennemis le font savoir comme l’Iran. Donc le pays a droit d’instaurer un service militaire obligatoire parce qu’il se trouve dans une zone d’insécurité totale (selon la conception d’Israël, puisque les autres pays de la région qui en veulent à Israël ne voit pas ça comme un défi d’insécurité pour Israël, mais plutôt une justice historique aux palestiniens et à eux-mêmes ces pays, en faisant détruire Israël).

    Le Brésil fait le service militaire obligatoire à cause de la lutte contre les trafics de drogue et des milices (sorte de groupes paramilitaires privés), donc qui est un défi sécuritaire intérieur.

    Mais en même temps pour parler des priorités et du Brésil, Lula en arrivant une troisième fois au pouvoir de manière démocratique, au pouvoir en janvier 2023, quand l’occident a voulu l’entraîner dans les événements en Ukraine (vu que Bolsonaro était déjà mal vu par l’Occident, et il etat peu distancé, tout en étant proche de Moscou, or les occidentaux ne savent pas que le Brésil, peu importe le président, est plus proche de Moscou y compris Lula), il a dit en substance: “Je suis en guerre contre la faim”, une façon de dire que sa priorité n’est pas l’Ukraine et la Russie mais la famine au Brésil qui a repris sous les 6 dernières années, alors que Lula avait éradiqué la famine au Brésil pendant ses deux mandats d’avant et les mandats de
son successeur immédiat Dilma.
    
Voilà un président qui a le sens des priorités. Résultat en 6 mois seulement de présidence (et le rythme de travail gouvernemental est aussi différent des présidents africains qui sont dormeurs et rêveurs, ça il faut le dire et ça fait la différence dans les résultats en peu de temps entre un pays d’Afrique et un pays d’ailleurs hors Afrique): il lancé (pour les nouveaux programmes), et a relancé plusieurs programmes sociaux (qu’il avait lancés sous ses mandats et ceux de Dilma) pour répondre urgemment aux besoins du peuple, comme les Bolsas Famílias (Allocations pour les ménages pauvres) et autres.
    
Voici le lien de la vidéo en portugais bien entendu, de ces programmes relancés et lancés par Lula quand son gouvernement a fait dans cette vidéo, le bilan en 6 mois seulement de présidence, une façon ce dire: ils font et le savoir au peuple pour ceux (peuple partisan et opposant de Lula) qui bénéficient parfois ou pas de ces programmes mais ne sont pas au courant ou doutent (notamment le peuple opposant à Lula) que c’est le gouvernement qui a fait ces programmes, ou même pour ceux (peuple partisan et opposant) qui sont ou pas bénéficiaires et qui sont au courant déjà de ça, mais il faut quand même le faire savoir: https://youtu.be/ft4BSsYxdjk?si=sgnF3oEDIGdlc3SM
Même si la vidéo est en portugais mais les images peuvent vous aider à comprendre pour ceux qui parlent pas portugais, d’autant plus que la vidéo est faite pour faire comprendre clairement les choses.
    
Il a relancé ces programmes sociaux d’urgence car comme Lula lui-même disait: “On ne fait pas attendre quelqu’un qui a faim” une façon de dire qu’on ne peut pas dire à quelqu’un qui a faim que attends les réformes, et c’est ce qu’Oligui et son gouvernement font, ils sont dans les réformes structurelles mais ça prend du temps et les gens qui ont faim comme le cas de beaucoup des gabonais, ne peuvent pas attendre ce temps, il faut d’abord leur donner une bouffée d’oxygène financière ou matérielle d’urgence, comme l’a fait Lula.

    Au Brésil, il y’a beaucoup des Gabonais qui vont étudier là-bas (je sais de quoi je parle), mais je sais pas pourquoi ils apportent pas de telles idées dans leur pays, notamment ceux qui rentrent pour y vivre et qui ont des parents politiques au Gabon. Où ils veulent pas donner ces idées à leur pays à cause de la culture de la prédation qui caractérisent leurs parents politiques, du coup les parents ne veulent pas appliquer ces idées, même quand leurs enfants revenus du Brésil leur parle de ça, et qu’eux-mêmes ces étudiants retournés du Brésil, imitent alors ce modèle parental de prédation?! Peut-être… ou autres raisons qui font que ces idées que les étudiants voient au Brésil et même ailleurs à l’étranger, ils ne les appliquent pas de retour au Gabon.

    Je pensais suggérer cette idée (en tant que non Gabonais mais ressortissant d’Afrique centrale, Historien et Sociologue pour aider un pays africain, une façon de contribuer par les idées au développement de l’Afrique) de Bolsas Famílias à Oligui de s’inspirer du Brésil, mais en écrivant a Gabon Times, pour avoir une adresse du cabinet d’oligui, leur e-mail (de Gabon Times) étant plein, mon e-mail m’a été retourné.
    
Donc voilà des modèles à prendre, comme celui du Brésil, voire même d’autres modèles économiques des autres pays africains que je cite ci-dessous, et non de s’inspirer d’un satrape de Kagame, dont même économiquement est un flop, car le “miracle économique rwandais” c’est de la poudre aux yeux, j’explique ça ci-dessous aussi.

    Donc ça serait une erreur grave et une catastrophe de gouvernance si Oligui instaure ce service et les gabonais qui espéraient une démocratie exemplaire, vont vite désenchanter. Voici ce que j’ai dit à propos dans cette story:
    
C’est malheureux qu’Oligui s’inspire de gens comme Kagame qui sont des modèles et qu’Oligui cherche à instaurer une dictature à la Kagame. Et c’est ça qu’il appelle “discipline et l’ordre”, c’est de la terreur, renseignez-vous aux rwandais qui ont fui leurs pays, ils vous diront. C’est malheureux que Oligui trouve pas mieux que d’instaurer une dictature à la Kagame. Kagame est un sanguinaire, qui sème la terreur dans son pays, qui gouverne seul, qui a droit de vie et de mort sur chaque individu, y compris ses collaborateurs, et les rwandais qui sont à l’étranger, économiquement c’est de la poudre aux yeux ce “miracle rwandais “, et c’est ce modèle d’une dictature militaire qu’il veut instaurer à la place d’une dictature civile des Bongo. Ce n’est pas de la discipline et l’ordre ca mais de la psychose.
    
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le régime Kagame, et les piètres performances économiques du Rwanda qui sont inconnues du grand public, je vous conseille d’acheter et de lire le best seller de la journaliste Michaela Wrong, qui a travaillé longtemps au Rwanda et qui a longtemps été fan de Kagame avant de désenchanter, voici le lien: “Rwanda: Assassins sans frontières, enquête sur le régime Kagame”, un livre très édificateur et très passionnant à lire.
    Moi je l’ai lu, tellement passionnant que j’ai pas vu les 500 pages finir 😅et je voulais continuer à lire le livre en question.

    Au lieu de s’inspirer des dictateurs, Oligui ferait bien de s’inspirer des pays modèles en Afrique économiquement comme l’Ile Maurice (presque la même taille géographique que le Gabon) par exemple ou le Botswana, qui ne sont pas riches naturellement comme le Gabon, mais qui ont donné un niveau de vie très élevé à leurs habitants.

    Si vous les Gabonais ne faites pas attention, vous aurez une dictature militaire (vu que le coup d’État était juste un drame shakespearien comme il est de coutume dans de telles familles, sans vraiment convaincre que Oligui veut apporter du changement, je parle de ce drame à titre prémonitoire dans le travail scientifique que je cite ci-dessous), comme Mobutu (regardez son documentaire comment il est parvenu au pouvoir avec cette idée “d’ordre et discipline”, que Oligui parle maintenant en voyant Kagame comme un modèle), ou comme les Obiang Nguema qui Teodoro Obiang Nguema, un militaire, en faisant le coup d’État à son oncle qui fut un civil, est devenu un président autoritaire proche d’un dictateur, j’en parle dans mon travail sur les 3 familles présidentielles dynastiques en Afrique dont justement je parle de la famille Bongo, travail que j’ai publié avant même les élections présidentielles du Gabon de cette année 2023 et dedans je lançais de façon prémonitoire ce coup d’État, que j’avais déjà prédis nettement dans un commentaire sur le portrait de Oligui dans le magazine d’investigation “Mondafrique”. Donc à bon entendeur salut pour les Gabonais. Voici le lien pour les intéressés: Voici le lien de cet article pour les intéressés: https://www.academia.edu/105664836/EYADEMA_GNASSINGBE_BONGO_ONDIMBA_et_OBIANG_NGUEMA_Trois_Familles_Présidentielles_Dynastiques_Africaines_Uniques_au_Monde

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