La ministre de la Promotion des investissements qui conduisait une délégation dont faisait partie la patronne de l’Autorité administrative de la ZES de Nkok, entre autres, est allée vanter les exploits du Gabon en la matière, lors de la 6e réunion annuelle de l’Organisation africaine des zones économiques au Ghana, le 25 novembre 2021.

La délégation gabonaise, le 25 novembre 2021, à Accra. © D.R.

 

La ministre de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, pendant son allocution. © D.R.

À Accra au Ghana, il s’est tenu ce jeudi 25 novembre la 6e réunion annuelle de l’Organisation africaine des zones économiques. Représenté par une délégation conduite par Carmen Ndaot dont faisait partie Anne Nkene Biyo’o, l’administrateur général de l’Autorité administrative de la ZES de Nkok, le Gabon a pris part à cette rencontre organisée sous le thème «les Zones économiques spéciales et les chaines de valeurs mondiales à l’ère de la Zone de libre-échange continentale africaine». En VRP (voyageur représentant placier), la ministre en charge de la Promotion des investissements n’a pas manqué de vanter les exploits de son pays depuis la création de la zone située à une vingtaine de kilomètres de Libreville et son adaptation face à la Covid-19, ce qui, selon le membre du gouvernement, est un avantage non négligeable pour sa participation au sein de la Zlecaf.

Carmen Ndaot a en effet assuré au nom du président gabonais que «la Zlecaf constitue une des priorités [du Gabon] dans la dynamique générée par le Plan d’accélération de la transformation en cours de mise en œuvre». Elle n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler que le pays fait partie des premiers États signataires de l’accord de mise en place de cette zone, dès mars 2018, avant de le ratifier en juillet 2019. Pour manifester sa volonté, le Gabon a également abrité deux rencontres de la Zlecaf cette année 2021.

«À travers ces récentes assises, le Gabon maintient sa position quant à la parfaite compatibilité entre la Zlecaf et l’essor des Zones économiques spéciales en Afrique, tel que je l’avais déjà souligné lors de ma prise de parole, lors de la 5e Assemblée générale de l’AEZO, en soulignant que les pays africains auront tout à gagner à faire intégrer les investisseurs implantés au sein de nos zones économiques spéciales dans ce vaste marché continental de 1,2 milliard de consommateurs, avec ce contexte particulier de relance de nos économies qui ont été durement frappées par la crise sanitaire», a déclaré la ministre au cours de son allocution.

«Nous pensons que les Zones économiques spéciales en Afrique devraient participer davantage aux chaines de valeurs mondiales afin d’accélérer l’industrialisation et la création d’emplois durables», a-t-elle conclu.

 

 
GR
 

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