Le chef de l’Etat n’a pu tenir en 2020, la promesse faite lors de son discours de vœux à la Nation de décembre 2019 : la création de 10 000 nouveaux emplois par an. La faute à la pandémie de Covid-19, qui a sérieusement déprécié le contexte économique.

En 2020, Ali Bongo n’a pas réussi à créer 10 000 nouveaux emplois à cause de la pandémie du Covid-19. © Gabonreview

 

Promesse annoncée lors du discours de vœux à la Nation d’Ali Bongo, en décembre 2019, la création de 10 000 nouveaux emplois par an ne s’est pas réalisée en 2020. Le chef de l’Etat n’a donc pas tenu parole. Non pas qu’il l’a fait sciemment, car il a plutôt été freiné dans son élan par le Covid-19 comme l’a indiqué la ministre de l’Economie.

«L’annonce avait été faite dans un contexte où nous anticipions une croissance de 3,8%. Personne ne s’entendait au brutal retournement de conjoncture que notre pays vit depuis avril 2020, comme le reste du monde d’ailleurs. Vous comprenez donc que dans un tel contexte espérer atteindre les objectifs en matière de création d’emplois n’est pas réaliste», a déclaré Janine Lydie Roboty dans une interview parue le 6 janvier dans Jeune Afrique.

A défaut d’avoir créé des emplois en 2020, Ali Bongo a fait de son mieux pour en préserver. «Pour lutter contre les effets du Covid-19 et préserver le pouvoir d’achat, le chef de l’Etat a pris des mesures salutaires pour lutter contre les pertes d’emplois. Le cadre du travail a notamment été aménagé pour éviter les licenciements», a affirmé la ministre de l’Economie. Janine Lydie Roboty a cependant oublié de mentionner qu’en dépit de ces «mesures salutaires», plusieurs secteurs ont été sinistrés du fait de la pandémie, avec des centaines de milliers emplois perdus à la clé.

Dans son dernier discours de vœux à la Nation, Ali Bongo a prévu la création de 50 000 emplois dans la filière bois sur les cinq prochaines années, soit 10 000 par an. Le chef de l’Etat va-t-il relever ce nouveau défi ? La question reste posée.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Tellier Yvon dit :

    Quand on est un incapable, on jette la clé sous le paillasson.

  2. Fille dit :

    Vous êtes sérieux ? Le Covid va devenir une bonne excuse ? Il tombe à pic et a bon dos ce sacré covid.

  3. idiata idiata dit :

    Ah AH AH AH, des histoires!!!!!!!!
    Covid-19??????????????????????????

    • Irène dit :

      Ali Bongo c’est Jésus(lol), il a la solution en toute chose. C’est le « Messie » des gabonais (Mdr).

      Ce régime est quand même assez fort. Maintenir le suspense jusqu’en 2023 d’un Ali Bongo (défunt ou légume) pour « se représenter » (ou son fils Nourredine), il y a quand même derrière tout ça le soutien indéfectible des français. Car je ne vois pas ces français soutenir réellement une vraie démocratie au Gabon et dans le reste de l’Afrique.

      J’ai été étudiante en Algérie pendant trois ans. Et j’ai énormément eu à souffrir de racisme. Je me rappelle encore toutes les humiliations subies dans ce pays avec d’autres africains. Et une autre chose qui m’avait marqué c’est que les français qui y sont installés nous appelaient « les subsahariens », une expression quasi péjorative. Et quand ces français parlaient de l’Algérie, c’était toujours comme si ça ne faisait pas partie de notre Continent. A l’un d’entre eux, qui parlait ainsi, je lui disais: mais l’Algérie fait partie de l’Afrique pourtant. Et lui de me répondre que: « oui, mais ce n’est pas la même chose ». Du coup, j’ai compris où il voulait en venir.

      L’Afrique subsaharienne bdoit rester pour les français une Afrique PAUVRE – MENDIANTE – IGNORANTE – EN PERPÉTUELLE GUERRE – ETC. Cela justifiera ainsi toujours leur présence chez nous comme une nécessité, « une obligation ». Et les mêmes français n’accepterons JAMAIS la démocratie en Afrique subsaharienne. Ils feront le tout pour le tout de maintenir dqns cet état d’extrême pauvreté, de tensions tribales perpétuelles pour justifier toujours leur présence dans nos pays.

      Je ne sais pas quand nos intellectuels gabonais et africains vont enfin ouvrir les yeux sur cette réalité masquée par les français. Ces gens ne nous veulent pas de bien. C’est impossible. Ce sont nos richesses qu’ils veulent accaparer. Nous faire croire qu’ils viennent nous aider à nous développer est un GROS MENSONGE.

      Les français feront le tout pour le tout pour maintenir un régime qui leur est SOUMIS au Gabon et dans le reste de l’Afrique partageant leur monnaie de singe appelée CFA ou ECO aujourd’hui.

      • Serge Makaya dit :

        Merci Irène. Vous avez tout compris. Vous au moins avez les yeux bien ouvert. Les autres gabonais, ce sont les mallettes qu’ils reçoivent qui les aveugles complètement. A Ntare Nzame!! Pitié!! Pauvre Gabon!!

  4. Ulys dit :

    La comédie du Quai d’Orsay suit son cours normal. Nous avançons inexorablement vers l’an 2023. C’est justement à cette année que voudrait nous amener ka francafrique. A part ça, cette attente, le scénario de la nouvelle mascarade électorale est déjà prêt. C’est gens ne dorment jamais. C’est nous qui dormons avec leurs somnifères que sont les sommes d’argent qu’ils sont prêts à nous donner pour fermer les yeux à la nouvelle magouille électorale présidentielle de 2023. Continuons à dormir…

  5. Ossouka dit :

    Vraiment, i n’y a pas un seul gabonais qui à les COUILLES assez solides pour se mesurer à ses démons que sont les Bongo et Valentin ?

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