Disant avoir «tiré les enseignements du premier tour», le ministère de l’Intérieur, qui vient d’organiser à Libreville une formation pratique à l’endroit des commissaires électoraux en vue du second tour des législatives, assure qu’il ne laissera rien passer cette fois. Tout serait prêt pour éviter de nouvelles irrégularités ce samedi 11 octobre, jour du scrutin.

Des membres de la CNOCER (organisme présidée par le ministre de l’Intérieur), lors de la formation à l’Hôtel de Ville de Libreville, le 9 octobre 2025. © Com. gouvernementale

 

À deux jours du second tour des élections législatives prévu le 11 octobre 2025, le ministère de l’Intérieur a réuni les responsables des commissions électorales locales pour une session de formation à l’Hôtel de Ville de Libreville. Organisée en présentiel et par visioconférence, cette initiative visait à renforcer les capacités des acteurs électoraux et à garantir le bon déroulement du scrutin. Alors que le premier tour avait été émaillé d’irrégularités, les autorités assurent qu’elles seront dorénavant plus vigilantes et ne laisseront plus rien passer. 

Aussi, les présidents et vice-présidents des commissions électorales locales ont-ils été soumis à ce que le département ministériel dirigé par Hermann Immongault a présenté comme «une formation pratique avec des rappels utiles pour corriger ce qui doit l’être». D’autant plus que l’administration dit avoir «tiré les enseignements» des scrutins couplés du 27 septembre dernier. «Cette formation arrive à point nommé pour un scrutin transparent et apaisé, au cours duquel, aucun dérapage ne sera toléré», prévient-elle, promettant que «l’implémentation de ces enseignements interviendra ce 11 octobre 2025, lors du second tour des législatives».

Ainsi, plusieurs aspects du scrutin ont été abordés, dans une dynamique d’échange d’expériences entre les participants. L’objectif étant d’harmoniser les pratiques, renforcer la transparence et prévenir toute irrégularité.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Mone fame dit :

    M. Le ministre le pipe-line institutionnel qui organise le processus électoral en Veme République ne prévoit aucun « dérapage », assimilé dans le cas d’espèce à un « acte déviant », lequel engage mécaniquement l’autorité compétente, sans autre forme de procès, à confondre l’auteur qui en assume la paternité face aux dispositions corrélées en vigueur.

    Le petit peuple ignorée depuis des lustres et désabusé, demande tout simplement l’application des dispositions institutionnelles bel et bien prévues pour réprimer ce que vous qualifiez de « dérapage « sans doute pour en atténuer les effets dévastateurs qui n’ont échappés à personne.

    La veme République ne saurait être à géométrie variable, et ça doit être l’esprit et la lettre depuis la promulgation de la constitution, rédigée et votée pour la toute première fois par le peuple souverain.

  2. Gayo dit :

    Ce sont de faux calculs avec votre faux mathématicien qui ne peut pas vérifier son travail ou avoir une équipe de vérification et de validation qui doit être virée. Vous êtes si incompétents que pendant même les candidatures vous avez déclaré des documents incomplets après les avoir validés. Les candidats se plaignent des voix ajoutées ou retranchées et vous gardez les mêmes incompétents. Ces sont les parents de Oligui?

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