En cette année 2023, la Déclaration universelle des droits de l’homme célèbre son 75e anniversaire qui coïncide avec le 30e anniversaire du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Pour cette occasion, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, à la tête d’une importante délégation composée notamment du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie Gondjout, séjourne depuis le 11 décembre dans la capitale suisse où il porte la voix du Gabon.

Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, et ses collaborateurs à Genève. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Le 10 décembre 2023 a été célébrée la Journée des droits de l’homme au cours de laquelle ont été lancées les manifestations commémorant le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, pour lequel l’initiative «Droits humains 75» a été créée. Pour les célébrations officielles à Genève en Suisse, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, accompagné du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, prennent part, depuis le 11 décembre, à ces festivités placées sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. 

Depuis 75 ans, la Déclaration vise à conférer aux sociétés l’égalité, les libertés fondamentales et la justice. Elle consacre les droits de tous les êtres humains et sert de modèle mondial pour les lois et les politiques internationales, nationales et locales, et de fondation pour le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Pour ses 75 ans, l’évènement a réuni plusieurs représentants des États et des défenseurs des droits humains. 

© Gabonreview/Capture d’écran

Le chef du gouvernement de la Transition, qui conduit la délégation gabonaise, s’est ainsi appesanti sur la situation des droits de l’homme au Gabon. Car, la Charte de la transition élaborée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) accorde une place importante à ces questions. Mieux, cette célébration coïncide avec l’adoption, le 8 décembre 2023, à l’Assemblée nationale de la Transition de la nouvelle loi portant réorganisation de la Commission nationale des droits de l’homme en République gabonaise. 

Pour les défenseurs des droits de l’homme au Gabon, «l’adoption de cette loi est un pas considérable et essentiel au respect de l’État de droit dans notre pays». «Elle renforce l’indépendance de la Commission et l’article 3 dispose que : la Commission n’est soumise qu’à l’autorité de la loi. À ce titre, aucun organe de l’État ne peut lui donner des injonctions», ont-ils fait savoir.

L’autre innovation de ce texte est la création du Mécanisme national de prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. L’une des missions de la Commission sera donc de procéder, de manière régulière, aux visites inopinées dans les lieux de privation de liberté ; d’examiner régulièrement la situation, le traitement et les conditions des personnes privées de libertés en vue de renforcer, le cas échéant, leur protection contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants. 

Le 10 décembre 2023 a donc marqué un moment historique : le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme ; un texte fondateur qui a marqué un tournant majeur dans l’histoire mondiale. Car, «cette Déclaration dit essentiellement que tous les êtres humains sont égaux et ont des droits humains dès la naissance. Ces droits sont incontestés et universels. Elle a donc jeté les bases de nombreux accords sur les droits humains». 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Pathétique, vous devriez avoir d’être parmis les dirigeants qui connaissent les droits de l’homme, pas vous jamais,au moment où vos PUTISTHISTES en cercle ne la résidence d’Ali,sa mère ne peut pas entrer, les prisons déportations forcées et séquestre. VOUS OSEZ PARTIR dans une réunion les dirigeants légitimes.

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