Créée en 2012, la Zone économique spéciale de Nkok, dont la mission est d’offrir un cadre favorable à l’industrialisation et la diversification de l’économie nationale par l’investissement direct étranger, soufre d’un déficit de visibilité quant à ce qui s’y fait réellement. C’est dans ce cadre qu’une visite du site a été organisée ce 16 février par le ministère de la Promotion des investissements aux hommes des médias.

© Facebook Rodrigue Mboumba Bissawou Officiel

 

10 ans après sa création, la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok se positionne comme un maillon important de l’économie gabonaise. Aujourd’hui, la ZES de Nkok totalise plus de 7 000 emplois directs créées et 21 nationalités qui y investissent.

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En bas, photo de famille avec les membres du gouvernement. © Gabonreview et Facebook Rodrigue Mboumba Bissawou Officiel

our davantage connaitre cet espace industriel faisant parler du Gabon à l’étranger et amenant des pays amis à venir s’imprégner de son fonctionnement, le ministère de la Promotion des investissements a initié une visite de cette zone industrielle, ce 16 février 2023, par les médias. Objectif :  tout ce qui s’y fait doit être connu et relayé.

La visite a débuté par la présentation de la ZES de Nkok par l’administrateur général, Anne Nkene Biyo’o, en présence du ministre de la Promotion des Investissements, Hugues Mbadinga Madiya, et de son collègue de la Communication, Rodringue Mboumba Bissawou.

« La Zone économique spéciale de Nkok, c’est 1126 ha qui ont été dédiés au développement de cette zone. Aujourd’hui nous avons aménagé 700ha, sur lesquels il y a 3 sous-zones : une sous-zone commerciale, une sous-zone industrielle qui est le cœur même de cet espace économique, et une sous-zone résidentielle. La ZES de Nkok c’est plus de 700 emplois directs qui ont déjà été créés et, si nous ajoutons les emplois indirects, nous sommes largement au-delà de 10 000 emplois à Nkok », selon Anne Nkene Biyo’o.

21 nationalités ont déjà investi dans la  zone. Notamment la Malaisie, l’Inde, la Chine, la France, le Canada, l’USA, le Maroc, l’Egypte, la Corée du Sud, le Philippine, le Cameroun, le Gabon… « La zone de Nkok est une preuve concrète de la vision stratégique du président de la République, qui est celle de sortir le pays d’une situation où il ne se contenterait simplement d’exploiter ses matières premières. Cela a permis au Gabon de passer d’un pays d’exploitation de grume à un pays qui fait dans la 2e et 3e transformation. Le président Ali Bongo a, dans son programme, mis l’accent sur la valorisation des richesses », a rappelé Hugues Mbandinga Madiya.

La visite a permis l’observation in vivo du fonctionnement des activités dans certaines les sociétés telles que Africa View Natural Ressources, 1ère usine, en Afrique centrale, de fabrication de particules de panneaux de bois à partir des déchets de bois ; Jia ming plastics manufacturing, exerçant dans la fabrication des feuillards d’emballage ou Star Ply Gabon, spécialisée dans la fabrication de feuilles de placage. « Star ply met ses produits, à 70%, sur le marché européen et le reste de production est mis sur d’autres marchés dont l’Amérique du Nord, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et une bonne partie en Afrique du Sud », a expliqué Carle Angone Emane, responsable Qualité et Certifications à Star ply Gabon. La société emploie près de 800 personnes sur son site.

Situé à 27 km de Libreville, la ZES de Nkok est accessible par voie terrestre, ferroviaire et fluviale… grâce à un quai opérationnel depuis le mois de novembre dernier. Celui-ci permet d’exporter directement de Nkok vers le port d’Owendo. Aussi, la zone dispose, en son sein, trois centres internationaux de formation, deux en cours de construction, spécialisé dans les métiers du bois et les TIC, tandis qu’un autre, dans les métiers de l’industrie, est déjà opérationnel.

La ZES de Nkok est devenue, depuis le 20 janvier 2023 et par décision du Conseil des ministres, la Zone industrielle spéciale (ZIS). Elle compte à ce jour, 87 entreprises en production dont 7 en construction, avec une moyenne de 1 600 containers importés de façon mensuelle et plus de 2 milliards de dollars d’investi par les investisseurs étrangers.

 
GR
 

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