Le gouvernement a annoncé, le 28 mars, le report à une date ultérieure de «la phase de régularisation consécutive au recensement biométrique des agents publics, programmée pour le 1er avril 2020». Une décision motivée par la menace du Coronavirus.

Le gouvernement a annoncé, le 28 mars, le report à une date ultérieure de «la phase de régularisation consécutive au recensement biométrique des agents publics, programmée pour le 1er avril 2020». © Twitter

 

La crise du Coronavirus ne fait pas les affaires des agents de l’État, en attente de régularisation de leur situation administrative. En raison de la menace liée à cette pandémie, le gouvernement a annoncé, le 28 mars, le report sine die de la phase de régularisation, amorcée après le recensement biométrique des agents publics.

«À la suite de la note circulaire n°000003/PM/CAB-PM du 20 mars 2020, relative à l’adaptation de l’activité des services publics aux mesures de prévention et de lutte contre la pandémie Covid-19 et aux mesures complémentaires prises en outre par le gouvernement, il est porté à la connaissance des agents publics que la phase de régularisation consécutive au recensement biométrique des agents publics, programmée pour le 1er avril 2020, est reportée à une date ultérieure», a annoncé le gouvernement, le 28 mars.

Ce report apparaît par ailleurs comme un sursis pour les agents publics concernés. Lancé le 30 août 2019, le recensement biométrique a touché 92 085 agents sur les 103 723 agents publics identifiés sur le Fichier unique de référence (FUR). Le 16 mars, le conseil des ministres avait menacé de radier «les agents dont la situation n’aura pas été régularisée au terme de la période de régularisation fixée du 16 mars au 30 avril». 14 589 agents de l’État sont visés par cette mesure. Soit 11 638 agents non recensés et 2 951 agents recensés dont les dossiers sont incomplets ou litigieux

 
GR
 

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