A travers un projet signé le 21 mai dernier à Libreville, le Gabon et l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) viennent de s’engager dans la lutte contre le banana bunchy top virus, une maladie très grave du bananier.

Poignée de main entre Dan Rugabira et Luc Oyoubi, le 21 mai à Libreville. © agpgabon.ga

Poignée de main entre Dan Rugabira et Luc Oyoubi, le 21 mai à Libreville. © agpgabon.ga

 

Connue comme l’une des plus sévères maladies dont sont victimes les bananiers et plantains, le bunchy top ou banana bunchy top virus (BBTV) a fait l’objet de la signature, le 21 mai dernier à Libreville, d’un projet entre le gouvernement et l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le projet d’appui à la prévention et à la gestion de cette maladie est la résultante d’une requête formulée par le Cameroun, la Guinée-équatoriale et le Gabon. Ces trois pays d’Afrique centrale vont donc bénéficier d’un financement de 128 millions de francs sur deux ans.

Selon ministre l’Agriculture, pour répondre à la demande des Etats bénéficiaires, la FAO soutient ce projet d’appui qui aura pour effet d’améliorer la gestion et la prévention de la maladie par la mise en œuvre de stratégies d’atténuation. «L’implication des parties prenantes notamment les services administratifs, les chercheurs, la FAO et les agriculteurs est capitale pour la réussite du projet», a affirmé Luc Oyoubi. Pour le coordonnateur du bureau sous-régional du FAO, la culture du bananier en Afrique centrale est souvent entravée par un certain nombre de maladies dont celle du BBTV. «Cette maladie étant réputée être une affection difficile à contrôler ou éradiquer, à travers ce projet, la FAO, en collaboration avec les partenaires nationaux, vise à renforcer les capacités des pays affectés dans l’identification, le contrôle et la prévention de la propagation», a confié Dan Rugabira.

En effet, le BBTV est dû à un virus qui, en se multipliant dans la sève, entraîne des troubles de croissance du bananier. Cette maladie est très contagieuse, car le virus est véhiculé par le puceron du bananier, un insecte très prolifique. Le seul moyen de lutte est la destruction des plants malades.

Par ailleurs, la signature du projet d’appui à la prévention et à la gestion des maladies du bananier a également été l’occasion pour le responsable de la FAO de procéder à la remise d’équipements informatiques à l’équipe nationale de coordination du projet GCP portant «sécurité alimentaire renforcée en milieu urbain en Afrique centrale grâce à une meilleure disponibilité de la nourriture produite localement». Lancé en 2015, ce projet se donne pour objectif d’offrir des opportunités pour améliorer le bien-être des populations urbaines à travers la pratique de l’horticulture urbaine et périurbaine.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. chance dit :

    Que de la connerie !

  2. matho dit :

    Et si vous nous aviez plutot montré l’aspect d’un bananier atteint de bbtv,au lieu de ces visages autosatisfaits?Et chez nous,dans quelles bananeraies allons nous mettre en pratique ce salvateur traitement?

  3. Blaise nicolas dit :

    Je salue cette initiative car les populations seront mieux édifiés sur cette maladie

  4. Marcel gomez dit :

    C’est une bonne chose pour l’agriculture gabonaise ce partenariat

  5. Véracité dit :

    Justement voici une situation qui convient à la sécurité alimentaire. C’est le moment de redoubler d’efforts et de protéger les populations !

  6. viens dit :

    tous ça c’est la connerie car ils veulent juste encaisser les fonds de la FAO apres ils vont abandonnes le projet soit disant que les financements n’ont pas été suffissant.

  7. Sabrina dit :

    Bonnes initiatives pour ceux qui cultivent, au moins il seront édifié dessus

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