Initialement prévue à Londres où il possède ses propres appartements, la convalescence du chef de l’État au Maroc aurait été décidée par un trio formé par Marie Madeleine Mborantsuo, Pierre-Claver Maganga Moussavou et le défunt Emmanuel Issoze Ngondet. La raison : éviter qu’il soit dérangé par les «Resistants» vivant en Europe.

Pierre-Claver Maganga Moussavou et le défunt Emmanuel Issoze Ngondet, le 4 décembre 2018, à Rabat. © Capture d’écran/Gabon24

 

Son rétablissement, Ali Bongo le devrait en partie à Pierre-Claver Maganga Moussavou. C’est, en tout cas, ce que l’opposant, qui s’est confié au site Truenewsafrica.net, laisse entendre. À la suite de l’accident vasculaire cérébral dont il a été victime en octobre 2018, à Riyad (Arabie Saoudite), «le pays était dirigé par le vice-président de la République, le Premier ministre et la gardienne des institutions, la présidente de la Cour constitutionnelle», rappelle l’ancien vice-président de la République.

Le chef de file du Parti social-démocrate (PSD) précise d’ailleurs chez nos confrères que «c’est ce trio qui a pris la décision d’envoyer le Président au Maroc où il était considéré, tout malade qu’il était, comme président de la République». La raison ? Sans nul doute la crainte d’une énième action des Résistants, ces opposants au régime de Libreville vivant en Europe.

«Si nous l’avions envoyé à Londres, il aurait été considéré comme un malade ordinaire et il n’aurait pas connu la quiétude, compte tenu de ses détracteurs qui seraient allés sous ses fenêtres gribouiller, alors qu’il avait besoin de quiétude. Nous l’avons protégé et nous l’avons surprotégé», explique-t-il.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Julien dit :

    Protéger et sur protéger un assassin. C’est une honte de votre part. Ali Bongo, si vraiment il est toujours en vie doit être traduit en justice pour tous les maux dont il est responsable: détournements de fonds, assassinats, fraudes électorales, etc. Ne donnons pas à cet homme un seul moment de répit. Qui sème le vent récolte la tempête.

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