Le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba a quitté Libreville le 16 mai dernier soir pour une visite de trois jours au Royaume-Uni, soit du 17 au 19 mai 2012 indique un communiqué de la présidence de la République.
Ali Bongo Ondimba
À un mois de la grande messe sur l’environnement Rio+20, qui aura lieu du 20 au 22 juin 2012 à Rio de Janeiro, au Brésil, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, s’offre une visite de trois jours vers la Grande-Bretagne pour exposer et défendre ses idées sur la promotion de la croissance verte et du développement durable à travers le monde.
«Cette visite sera consacrée à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays, à promouvoir les opportunités d’investissements au Gabon ainsi qu’à diffuser et faire connaître à la veille du sommet de Rio+20 l’ambitieux projet politique du pays de faire émerger à termes une croissance verte s’appuyant sur une économie diversifiée», précise le communiqué.
Au cours de son séjour britannique, le troisième du genre depuis le début de son mandat en tant que président de la République, Ali Bongo Ondimba, rencontrera le Premier ministre britannique David Cameron.
«Les deux chefs d’État aborderont de nombreux sujets dont la consolidation des relations entre le Gabon et le Royaume-Uni, la paix et de sécurité au niveau international ainsi que la promotion de la croissance verte et du développement durable à travers le monde», ajoute le communiqué.
Et pour clore sa visite officielle, indique le communique, «le président Ali Bongo Ondimba s’adressera à la Chatham House, le plus influent centre de réflexion sur les affaires internationales en Grande-Bretagne et prononcera le discours d’ouverture à l’occasion de la conférence sur la journée de l’Afrique organisée par la London Business School le 19 mai».
Ardent défenseur de l’environnement, le Président Ali Bongo Ondimba, occupe aujourd’hui une place centrale en Afrique comme sur la scène internationale sur les questions environnementales. En outre, il milite activement pour que des réponses multilatérales et concertées soient dégagées afin de répondre aux défis posés par les changements climatiques.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Le fils de la Veuve dit :

    éRandent défensuer de l’environnement » dites-vous ? Toutes les ONG ( WWF, WCS, ZSL, Ecofac…) réduisent leurs activités au Gabon quand elles ne ferment pas carrément. « Ardent défenseur de l’environnement », dites vous ? Les parcs nationaux n’ont jamais été aussi proches du déclassement et aussi mal gérés, aucun texte, aucune protection pour ceux qui y travaillent, aucune norme n’est respectée…. « Ardent défenseur de l’environnement », dites-vous ? Jamais les pérogatives de la Direction générale de l’environnement n’ont été aussi niées au profit des copains et coquins…. Essayez de savoir à quand remonte le dernier conseil d’administration de l’agence des parcs et vous verrez que tout cela est géré selon les normes… Esayyez de savoir à quand rezmonte le premier conseil d’administration de l’Ageos et vous verrez ? Du pipeau, du bruit…. Cameron devrait éviter de sa compromettre avec de telles rencontres…

  2. Citoyen libre dit :

    C’est quoi « La croissante verte » pour nous les gabonais quand on arrive pas avoir un logement , se soigner, se nourrir ?
    Pour moi c’est un luxe pour le moment.
    ALI Bongo doit dabord plaider pour croissante basic pour les gabonais.

  3. Le fils de la Veuve dit :

    La croissance verte suppose une économie qui respecte l’environnement et les droits des populations. Elle s’appuie donc sur une gouvernance irréprochable qui passe par (1) une redéfinition des rôles avec un recntrage de l’Etat sur les missions régaliennes, (2)une concertation de tous les instants, (3) une planification rigoureuse et (4) des mécanismes de financements innvants. Or, avec l’émergence c’est ‘1à la logique de l’omniprésidence, (2)le refus de toute concertation et la certitude que l’on raison sur tout et sur tous grâce aux bérets rouge, à la cour constitutionnelle et aux conseil d’etat parfaitement aux ordres, (3)l’improvisation systématique comme on le voit avec les fameux échangeurs, (4) des financements itrés de Olam et non pas de mécanisme clairs et compris compris par tous. Donc tout cela ne mène nulle part….. ça va mal finir…

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