Alors que nombre d’employés craignent des affectations et autres licenciements, la présidente du conseil d’administration de la radio de service public a assuré qu’il n’en sera rien. Pour elle, il sera tout juste question d’une meilleure répartition des compétences.

© Gabonreview

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Face processus de recensement en cours à Radio Gabon, le personnel craint des affectations, à défaut de licenciements. Une anxiété parvenue aux oreilles de la présidente du conseil d’administration, qui s’est voulue rassurante. «Il y aura une meilleure lisibilité des ressources humaines. Le cabinet d’expertise va compléter le travail avec le concours de la direction générale. Quand tout ça sera fait, nous reprendrons tout cela en conseil d’administration et nous apprécierons. Ensuite, nous rendrons compte à la ministre de la Communication», a déclaré Micheline Koumba à l’issue de l’opération de recensement. «Il n’est pas question de limogeage. On ne licencie pas», a-t-elle assuré, précisant qu’au bout du processus, il sera plutôt question de «mieux répartir le personnel permanent et actif de Radio Gabon à travers le territoire national dans une logique de recadrage et de recyclage».

Ayant pris part aux travaux de la commission de recensement, la présidente du Syndicat national des agents de l’audiovisuel public (Synapap), pour sa part, a souhaité que ce toilettage s’étende à d’autres entités publiques. «En tant que partenaires, nous souhaitons que ces réformes puissent aller dans le sens souhaité par tous. Aussi bien le gouvernement, la tutelle, mais aussi des partenaires sociaux», a affirmé Aminata Ondo. En attendant, d’autres maux minent ce média, qui peine à retrouver son lustre d’antan.

Ces dernières années, en effet, les programmes de Radio Gabon sont perturbés par des grèves à répétition. Les lenteurs accusées dans la mise en place des réformes dans le secteur de l’audiovisuel public, l’absence de lisibilité dans la gestion des budgets alloués, la désignation dans des conditions controversées des dirigeants, la vétusté du matériel de travail, sont autant de points qui agacent le personnel.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. TARAMEK dit :

    Très sincèrement que cette antité publique aille au Diable. Normal que ses soient baffoués de la sorte. Qu’on affecte qui on veut là on veut, on s’en tape. Cette RTPDG a trop monté ses limites. Nous le constatons tous les jours que Dieu a fait. Plus de 65% des gabonais ne regardent plus cette chaîne publique car plus d’atraction de programme, si ce n’est que venter à longueur de journées, les mérites de celui-là(ABO)

  2. SAVIMBI dit :

    Initiative louable au regard des bavures enregistrées pendant les JT,dans la présentation des émissions, le choix des animateurs mais cela ne suffit pas. Il est profond le malaise RTG.

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