Autosuffisance alimentaire : la marocaine Green Med veut participer au développement agricole au Gabon
Dans le cadre de la coopération agricole entre le Gabon et le Maroc, des représentants de Green Med ont été reçus en audience hier par Odette Polo épouse Pandzou. L’entreprise marocaine a présenté à la ministre de l’Agriculture et du Développement rural son expertise et ses projets pour le Gabon qui aspire plus que jamais à produire lui-même ce qu’il mange.

Un moment de la rencontre entre la ministre Odette Polo épouse Pandzou et la délégation de Green Med, le 16 octobre 2025, à Libreville. © Com. gouvernementale
La ministre de l’Agriculture et du Développement rural a accueilli, le 16 octobre 2025 à son cabinet, une délégation d’investisseurs marocains conduite par Elias Hicham Askour, directeur général de l’entreprise Green Med. Cette rencontre marque une étape importante dans le développement de partenariats agricoles stratégiques entre le Gabon et le Royaume du Maroc. Les hommes d’affaires marocains ont présenté à Odette Polo épouse Pandzou un projet ambitieux visant à renforcer la souveraineté alimentaire du Gabon.
Green Med a effet vendu au membre du gouvernement et à ses collaborateurs un projet d’investissement agricole de grande envergure : les investisseurs ont notamment exprimé leur volonté d’exploiter environ 2 000 hectares de terres arables pour la culture de légumes (oignon, pomme de terre), de maïs et de soja, rapporte le ministère, indiquant qu’au cours des discussions, la ministre a tenu à rappeler que «cette initiative [devait] servir en priorité à satisfaire la demande locale et à renforcer la souveraineté alimentaire du Gabon», une orientation pleinement soutenue par la délégation marocaine.
Transfert de savoir-faire et innovation agronomique
Au-delà de la production agricole, le partenariat proposé par l’entreprise marocaine vise, défend-elle, à instaurer un modèle de collaboration intégrée. Celui-ci prévoit notamment le transfert de technologies et de savoir-faire agricole, la mise en œuvre d’essais agronomiques pour adapter les cultures aux spécificités pédoclimatiques locales et l’optimisation des rendements à travers des pratiques innovantes.
Ce projet, qui reste en examen, s’inscrit dans une dynamique de coopération Sud-Sud, où les enjeux de sécurité alimentaire, de développement rural et de modernisation agricole convergent, relève Libreville.

















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