Le président de la Banque de développement des États d’Afrique centrale (BDEAC) a été reçu par le Premier ministre, le 22 juillet à Libreville. Fortunato Ofa Mbo Nchama a souligné que le Gabon est «le premier bénéficiaire des financements de la BDEAC dans l’espace Cemac.

Moment de l’audience du 22 juillet 2019, à Libreville. © Primature-Gabon

 

Reçu en audience par le Premier ministre, le 22 juillet à Libreville, le président de la Banque de développement des États d’Afrique centrale (BDEAC) est allé discuter de la coopération entre son institution et le gouvernement gabonais. Indiquant que la coopération entre la banque et le pays se porte bien, Fortunato Ofa Mbo Nchama a rappelé que le Gabon est bénéficiaire d’une enveloppe de plus de 130 milliards de francs CFA pour le financement des structures dans le pays. Ce qui fait du Gabon «le premier bénéficiaire des financements de la BDEAC au niveau de tous les États de la sous-région».

Ce portefeuille, a indiqué Fortunato Ofa Mbo Nchama, «représente presque 1/3 de tout le portefeuille de la BDEAC». Si le Gabon espère avoir d’ici 10 ans, l’économie la plus diversifiée de la sous-région, le patron de la BDEAC a annoncé que sa banque est en train d’analyser des projets pour plus de 300 milliards de francs CFA. Il a néanmoins souhaité que «des orientations de la partie gabonaise lui soient données avant toute implication de l’institution financière», selon le quotidien L’Union.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ENDUNDU dit :

    Emprunts sur emprunts, mais rien de perceptible en matière de devéloppement ( routes, électrification des réseaux, eaux….) les générations futures en pâtiront.

  2. Ossouka dit :

    Un pays pétrolier, normalement, ne devrait pas emprunter de l’argent. Et en plus du pétrole, les autres richesses du Gabon: bois – uranium – manganèse – or – diamants – fer – bauxite – etc.. Ces emprunts sont ANORMAUX Wpour un pays riche comme le Gabon.

  3. EHYA O.R dit :

    Espérons que nous sauront mieux utilisé cette argent, ce que je doute fort puisque la BDEAC elle même n’est pas une institution sérieuse.

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