La saga de l’affaire dite des biens mal acquis déclenchée après une plainte de l’ONG Transparency International France en 2007 se poursuit avec la mise en examen entre juin et juillet 2022, de cinq enfants du président gabonais Omar Bongo Ondimba pour recel de détournement de fonds publics, de corruption active et passive, de blanchiment et d’abus de biens sociaux.

La saga de l’affaire dite des biens mal acquis déclenchée après une plainte de l’ONG Transparency International France en 2007 se poursuit. © D.R.

 

Selon une source judiciaire obtenue par nos confrères de l’Agence France presse (AFP) le 29 juillet, cinq des 54 enfants d’Omar Bongo Ondimba à savoir : Pascaline Bongo, 66 ans, fille aînée et ex-directrice de cabinet de son père, Omar Denis Jr Bongo, 28 ans, également petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso, Jeanne Matoua, 38 ans, et Joseph Matoua, 40 ans, ont été mis en examen en France, pour recel de détournement de fonds publics, de corruption active et passive, de blanchiment et d’abus de biens sociaux.

Comme pour l’ancienne reine de la beauté franco-rwandaise, Sonia Rolland, et quatre autres enfants de l’ancien président de la République gabonaise, Grâce, Betty, Arthur puis Hermine, respectivement âgés de 58 ans, 55 ans, 51 ans et 53 ans, mis en examen entre mars et juin dernier, la justice française soupçonne ces derniers d’avoir «sciemment» bénéficié d’un important patrimoine immobilier «frauduleusement» acquis en France par le patriarche, président du Gabon de 1967 à sa mort en 2009.

Remontée contre cette décision, l’avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, estime qu’il y a là «un anachronisme tant juridique que factuel». Avocat d’Omar Denis Jr Bongo, Me Jean-Marie Viala conteste quant à lui la mise en examen de son client «sur la base du droit», et «non de la morale». La valeur de ces biens récemment évaluée par la justice française est estimée «à au moins 85 millions d’euros».

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Loozap dit :

    Ces détournements vont s’arrêter quand ?? C’est pas possible ca

  2. crime financier dit :

    A qui profite le crime financier ?

    Pour quoi les Bongos sont-t-ils tjrs au pouvoir au GABON après 70 ans de règne macabre?

    Paul Biya a raisonné avant hier, à qui peut l’attendre,lors du prochain scrutin présidentiel, il ira au village à 92 ans….!

  3. Jones dit :

    Bien mal acquis ou le braquage du siècle ? Sachez que pour eux vous serez toujours des nè-gres. Continuez à les enrichir et surtout à appauvrir les votre pour rien.

    • Paul Bismuth dit :

      La caste dirigeante du Gabon n’a aucun honneur. Elle ne fait que renforcer les stéréotypes que les plus racistes des blancs ont sur les africains, à savoir qu’ils sont bêtes, violents et sans aucun sens de l’intérêt collectif.

  4. Prince dit :

    Les bongos ne sont que de vulgaires voleurs , des paresseux qui ne connaissent pas l’effort du travail des bouffes cadeau qui profitent d’un héritage construit autour du vol de détournement de l’argent publique par leur père voleur Omar bongo .

  5. Dante dit :

    Au final, qui sont les pigeons dans cette affaire ? Les enfants cités ci-dessus ou le peuple gabonais à qui on ment depuis plus de 60 ans ? Trop c’est trop quand même !

  6. Mezzah dit :

    C’est ainsi que l’on se retrouve du Nord au Sud et d’Est en Ouest sans routes, sans hôpitaux, sans écoles. Il n’y aura jamais de prescription dans cette affaire. Ceux qui pensent être protégés aujourd’hui devraient se faire du souci. La colère du peuple ne peut plus être contenue, ce sera pire qu’en 1990 quand Bongo avait fui le bord de mer.
    Le peuple a été spolié et réduit à la mendicité. Vous le payerez. Même la France vous tourne le dos quand on voit Macron qui vient de passer 2jours au Cameroun sans mettre pied au Gabon. C’est un signal fort.

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