Le coût du trajet Bitam-Oyem est passé du simple au double, à 5000 francs CFA. Une décision visant à compenser le manque à gagner découlant de la mesure liée au Coronavirus, limitant le nombre de passagers à trois individus (taxis et clandos).

Le prix du transport entre Bitam et Oyem est passé de 2500 à 5000 francs CFA. © D.R.

 

Les transporteurs suburbains entre Bitam et Oyem ont décidé d’augmenter le coût de ce trajet, long de 75 km. Le prix est successivement passé de 2500 à 3500, puis à 5000 francs CFA. Une décision visant à compenser le manque à gagner de la mesure gouvernementale en rapport avec le Coronavirus, limitant le nombre de passagers à trois individus (taxis et clandos).

«Nous n’arrivons plus à faire notre recette journalière. Lorsqu’on amène deux clients pour une distance de 75 km, nous payons le carburant avec quoi», s’est plaint un transporteur sur l’axe Bitam-Oyem, relayé par Gabon Matin du 6 avril.

«Un plein de carburant est à 40 000 francs CFA pour une consommation maximale d’au moins 5000 francs à l’aller. Donc s’il faut se rendre à Oyem prendre quatre passagers, avec la réduction du nombre de passagers, les recettes sont difficiles. Le chargement de quatre personnes à raison de 2500 francs le trajet Oyem-Bitam était évalué à 10 000 francs. Le manque à gagner de 5000 francs, nous le rattrapons en augmentant de 2500 francs par passager», a ajouté le transporteur.

Une décision unilatérale dont se sont offusquées les autorités locales en tête desquels le préfet du département du Ntem. Jean Claude Moundziengou Maloulah a donc intimé l’ordre aux transporteurs de ne pas augmenter les prix du transport, conformément à demande du gouvernement.

Du coup, les transporteurs ont menacé de suspendre leurs activités. Une menace dont la mise à exécution aurait des effets néfastes sur les transporteurs, les populations, les caisses de l’État et les activités connexes du transport suburbain. Cette situation remet au goût du jour la nécessité de l’accompagnement des opérateurs économiques en cette période difficile.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. KIEM dit :

    Nos politiques viennent en Europe pour passez des vacances aux frais du contribuable gabonais, pourquoi ne pas essayer d’adapter chez nous ce qui se fait avec succès ailleurs. En France, chaque département ou chaque région a un système de transport des biens et des personnes, en plus ça fait rentrer des sous dans les caisses, et cela n’empêche pas d’autres initiatives individuelles. Honte aux politiques de Bitam, Oyem et Mitzic qui ont l’avantage d’avoir une route goudronnée depuis la frontière avec le Cameroun, à quand la fin du cauchemar de mes compatriotes ?

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